Une rencontre d'affaires algéro-grecque regroupera aujourd'hui les hommes d'affaires des deux pays à Alger, sous la houlette du président du conseil d'affaires algéro-grec, Tayeb Abdelkader Ezzraïmi. La délégation grecque est constituée d'une quinzaine de patrons d'entreprises spécialisées notamment dans les services (banques, assurances, technologie de l'information et de la communication), l'agriculture, le médicament, le bâtiment et la métallurgie. Pour Tayeb Abdelkader Ezzraïmi, cette rencontre est une opportunité pour les opérateurs économiques algériens de tirer profit de l'expérience et du savoir-faire des Grecs. « Notre vœu est d'établir un partenariat durable et profitable aux deux pays. Ce que nous voulons surtout c'est voir les usines grecques fermées en raison de difficultés économiques délocaliser leur production en Algérie pour booster l'économie des deux pays. C'est une manière d'établir un partenariat profitable aux deux pays », a-t-il précisé. Selon lui, les hommes d'affaires grecs ne sont pas portés sur le partenariat avec d'autres pays surtout du continent africain. Pour lui, leur venue en Algérie n'est pas fortuite ; elle repose sur un état des lieux favorable aux affaires économiques dans notre pays. « C'est à nous de tirer profit de ce partenariat pour profiter de leur savoir-faire », estime Ezzraïmi. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grèce s'étaient établis à 899 millions de dollars, en 2013, dont 364 millions de dollars d'exportations algériennes et 535 millions de dollars d'importations de la Grèce, soit un excédent de 175 millions de dollars au profit de ce pays européen.