Le ministre des Affaires étrangères de l'Angola, George Rebelo Chikoti, a déclaré, hier, à Oran, que « les questions de paix et de sécurité en Afrique nous engagent tous ». « Il est important de saisir des moments comme ce séminaire pour échanger les expériences et discuter des grands problèmes de l'Afrique », a-t-il souligné, à l'ouverture du 2e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient, à Oran, du 9 au 11 décembre. Pour le chef de la diplomatie angolaise, l'organisation de ce séminaire est « extrêmement importante ». « Nous y participons pour la première fois et cela doit nous servir pour revoir nos méthodes de travail. Cette participation nous permet de travailler efficacement au sein du Conseil de sécurité et de répondre de la meilleure façon aux questions de paix et de sécurité », a-t-il relevé. « L'Afrique est très touchée par ces problèmes, notamment en Somalie, en Centrafrique, au Nigeria, en Libye, la question du Sahel. Une série de questions et de conflits qui ne nous laissent pas indifférents », a ajouté Rebelo Chikoti, estimant que la tenue du séminaire d'Oran est un « geste important » et une « opportunité pour travailler pour un continent plus stable et relever le défi du développement et de la lutte contre la pauvreté ». « Il faut saisir cette opportunité. Nous devons partir avec la conviction que plus nous nous rencontrons, plus nous vaincrons », a-t-il soutenu. Abordant le problème du terrorisme, Rebelo Chikoti a indiqué que cette question « n'est pas facile et nécessite une coordination entre les Etats, une vision commune pour rapprocher les points de vue, afin de mener des actions efficaces dans la lutte contre le terrorisme ». « Nous repartirons avec plus de rapprochement et d'approches communes dans les problèmes que nous rencontrons en Afrique et dans le reste du monde », a-t-il préconisé. Le ministre angolais s'est, à cette occasion, félicité de l'élection de son pays, pour la deuxième fois, comme membre du Conseil de sécurité des Nations unies.