Selon une source de l'entreprise portuaire, cette mise en rade résulterait des mauvaises conditions météorologiques enregistrées ces derniers jours dans la région. Le mouvement de la navigation arrêté à la journée de vendredi dernier indique que ces navires, battant pavillon de plusieurs pays (Malte, Iles Cook, Indonésie, Panama, Singapour, Antigua et Barbade, Gibraltarà), transportant des cargaisons de céréales (maïs, orge), de ciment, de bois rouge, de véhicules et de tubes, sont entrés entre le 28 novembre et le 12 décembre derniers. A ce jour, seuls trois navires (un cimentier, un céréalier et un car-carrier) sont à quai pour le déchargement de leurs marchandises, selon la même source qui a précisé que neuf autres navires sont attendus au port. Des travaux de modernisation et d'extension sont en cours de réalisation au sein de cette infrastructure portuaire, notamment un terminal de transbordement pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de hub pour les trafics transcontinentaux. Pour rappel, l'ordre de service avait été notifié le 18 mai 2014 à l'entreprise sud-coréenne Daewoo pour la réalisation de ce terminal pour un délai de trente mois et un montant de dix-neuf milliards de dinars. Jusqu'à fin septembre dernier, ce port a enregistré un trafic de plus de 3,7 millions de tonnes de marchandises diverses. La toute récente « prouesse » de ce port a été effectuée le 17 octobre dernier avec le déchargement de colis exceptionnels, en l'occurrence trois turbines génératrices d'électricité de 284 tonnes chacune destinées à la réalisation de la méga-centrale électrique de Bellara (El Milia), a-t-on ajouté.