Le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait, dans un message lu en son nom, par le directeur de la sécurité publique, le contrôleur Aïssa Naïli, à l'occasion de la célébration de la fête de la police arabe à l'école supérieure de police Ali-Tounsi , à Alger, a souligné que « l'Algérie reste soucieuse de la nécessité de la coopération internationale et l'importance de la sécurité arabe afin d'assurer la paix et la sécurité dans la région arabe ». La cérémonie a été présidée par le DGSN, le général-major Abdelghani Hamel. Cette célébration intervient à la lumière des grands défis sécuritaires, a noté le ministre qui a appelé, à l'occasion, à multiplier les efforts et à s'adapter aux développements. De ce fait, il a jugé indispensable de booster la coopération sécuritaire arabe afin de faire face efficacement à ces nouveaux défis. Par ailleurs, Belaïz a rappelé les efforts consentis par l'Etat pour la modernisation du corps de la police, sur les directives et orientations du président de la République. Dans cette optique, il a rappelé que les réformes ne sont pas limitées au renforcement des capacités opérationnelles des unités chargées de lutte contre toute forme de criminalité, mais ont ciblé essentiellement le citoyen afin d'assurer efficacement sa sécurité et créer un climat de stabilité nécessaire au développement économique et social du pays. « Le ministère de l'Intérieur va continuer à soutenir la vision pertinente de la DGSN et ses efforts pour garantir la sécurité à travers le pays par la création davantage de postes de proximité et la modernisation de ses structures en les dotant de moyens technologiques modernes », a-t-il précisé, relevant que la police algérienne est devenue exemplaire. S'adressant aux policiers, à l'occasion de leur fête, le ministre a déclaré : « Je reste convaincu que vous avez consenti des efforts colossaux en matière de lutte contre le crime et vous êtes tout à fait capables d'y faire face avec professionnalisme et abnégation ». Toutefois, il a précisé qu' « il ne faut, en aucun cas, minimiser la lutte contre toutes les formes de crime, dont le blanchiment d'argent, la corruption, la cybercriminalité, le trafic de stupéfiants, les psychotropes et le trafic d'armes ».