Le torchon brûle entre le président de l'USM Bel-Abbès (Yahia Amroune) et le président de la commission de la coupe d'Algérie, Ali Malek. Suite à la décision prise par ce dernier de reporter le match des 16es de finale de la coupe d'Algérie CSC-USMBA de samedi (aujourd'hui) à lundi prochain au stade Tchaker de Blida, le premier responsable du club de Sidi Bel-Abbès a piqué une colère. Le dirigeant en question a d'abord annoncé le boycott de la rencontre, non sans préciser avoir « décidé de porter l'affaire au TAS et à la FAF pour faire valoir nos droits ». Yahia Amroune ne compte pas faire machine arrière. « Nous nous retirons de l'épreuve de la coupe. Mieux encore, j'appelle à la révision de la décision de la commission de discipline. Je réclame la qualification de mon équipe. Le match ne sera pas rejoué tant que les recours de l'USMBA ne sont pas encore étudiés », a souligné Yahia Amroune. Même les menaces du président de la commission de la coupe d'Algérie de suspendre l'USMBA pour deux ans en cas de forfait ne semblent pas dissuader Amroune. Ce dernier persiste et signe : « L'USMBA ne peut en aucun cas être sanctionnée tant que les instances saisies n'ont pas statué. » Sur le terrain, le CS Constantine l'avait emporté par 1-0. Mais une erreur administrative du CSC (incorporation de trois joueurs étrangers en même temps) avait tout remis en cause. Confrontée à une situation de vide juridique, la commission de discipline de la LFP affirmait avoir fait dans « l'ijtihad » avant de décider de faire jouer le match. C'est dire que cette affaire (unique) risque de faire tache d'huile lors de la présente édition de la coupe d'Algérie. Celle-ci, faut-il le rappeler, avait débuté sur un couac. Il s'agit de l'affaire de la domiciliation de la rencontre entre l'USM Blida et le CR Belouizdad. Il avait fallu toute une gymnastique de la part de la commission compétente et le bon sens des dirigeants de l'USMB pour sauver la rencontre ayant eu lieu sur terrain neutre (Chlef). Ali Malek a du pain sur la planche.