Contrairement aux années précédentes, Alger respirait le propre. Après le sacrifice du mouton, la majorité des citoyens se sont arrangés pour nettoyer et assainir leurs quartiers. Dans les différents quartiers et cités de la ville, point de traces des sacrifices de la veille. Quant aux ordures, il s'avère, selon les riverains, que les agents de Netcom sont passés la nuit du premier jour de l'Aïd et tôt dans la matinée du second jour pour ramasser les détritus. Ce que confirme à l'APS Djoudi Mohamed Redha, chargé de communication à Netcom. «Nous avons mis en place une cellule de veille événementielle, et l'opération de collecte s'est déroulée dans de bonnes conditions». «Les moyens prévus et les efforts consentis pour l'opération de collecte des ordures ménagères durant les deux jours de l'Aïd répondent parfaitement aux besoins exprimés à cet effet», a-t-il précisé. Ainsi, plus de 5200 agents d'hygiène et 350 véhicules ont été mobilisés pour prendre en charge l'opération de nettoiement et de collecte d'ordures à travers les rues de la capitale dans le cadre du programme spécial Aïd El-Adha mis en place par Netcom. Au niveau du boulevard Addis-Abeba, les cages d'escaliers étaient impeccables. De même que dans les immeubles de la place du 1er-Mai. A Belouizdad, les habitants ont tout nettoyé. Ici, l'on pouvait remarquer des sacs à ordures bien fermés. Ils ont été mis de côté pour faciliter le déblayage aux agents d'hygiène. A la cité des fonctionnaires dans le quartier de Télemly, rien n'indiquait que la veille il y a eu des sacrifices de l'Aïd El Adha. Tout a été débarrassé. A Hammamet, les habitants de Baïnem et Aïn Benian, se sont tous donné le mot. Ils n'ont pas attendu l'arrivée des agents de Netcom. De même à Baba H'ssen et Ouled Fayet où les habitants se sont organisés en comité de quartier pour nettoyer ruelles et placettes. Un effort civique que n'a pas manqué de saluer les responsables de Netcom. « Nous saluons le sens civique des citoyens qui ont respecté certaines règles de précaution indispensables lors du rituel sacrifice du mouton, ce qui a facilité la tâche à nos agents », souligne Djoudi Mohamed Redha.