« Nous sommes leaders en Afrique et dans le monde arabe », a-t-il déclaré. Chiffres et bilan à l'appui, le directeur de l'Office, qui dépend du ministère de la Culture, qui revendique plus de 13.500 adhérents, entre auteurs et artistes, se targue d'avoir atteint un taux de croissance de 43% avec un profit estimé à quelque 3.855.077 DA dont plus de un million de dinars proviennent des redevances des droits d'auteur. Pour ce qui est de la lutte contre la contrefaçon, Bencheïkh a indiqué que l'Algérie a fait un net progrès dans ce domaine, à tel point que ses efforts sont salués par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). « En avril dernier, nous avons détruit plus de 1.700.000 supports contrefaits tandis que nous avons saisi 804.158 autres supports », a-t-il indiqué en saluant la coopération effective avec les corps de sécurité et les douanes algériennes. Il a, à ce titre, formulé le vœu de voir les ministères de la Justice et du Commerce s'impliquer dans la lutte contre ce phénomène. Il a également insisté sur la travail de sensibilité en exploitant tous les supports possibles. « Nous souhaitons créer un cadre de concertation national pour mobiliser tous le monde autour de ce mot d'ordre », a-t-il souligné. Au sujet de la protection sociale des artistes, le patron de l'ONDA a fait savoir qu'un fonds solidaire est actif au niveau de son département avec pour mission de prendre en charge les adhérents en difficulté. « L'argent de l'ONDA appartient aux auteurs. 10% de la redevance est de facto versée au fonds solidaire que nous avons créé à cet effet », poursuit Sami Bencheïkh, ajoutant que l'ONDA consacre une allocution de secours estimée à 54.000 DA mais qui sera revue à la hausse prochainement. Il a évoqué la retraite attribuée à quelque 172 adhérents. L'ONDA, qui a signé une convention avec le géant américain de l'Internet Google et sa filiale Youtube, entend s'impliquer davantage dans l'exploitation des TIC pour une meilleure qualité de service et raffermir le système de contrôle du piratage.