Le renforcement des capacités opérationnelles des unités d'intervention constitue le cheval de bataille du haut commandement de la police. Le sport et self-défense viennent en tête des modules enseignés aux élèves officiers durant leur formation de 24 mois. S'ajoute à cela, la formation militaire d'une durée de six mois à l'Académie militaire interarmes de Cherchell (AMIA) dans l'objectif d'assurer une formation qualifiante mais aussi inpolicier à un savoir-faire opérationnel. Les deux promotions sortantes de l'Ecole supérieure de la police Ali-Tounsi à Alger et composée de 478 lieutenants de police, dont 27% ont suivi une formation militaire spécialisée, s'inscrivent dans cette optique. La cérémonie de sortie de la 25e promotion des lieutenants de police (hommes) et de la 9e promotion des lieutenants (femmes) a été présidée, hier, par le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, et le directeur général des Douanes algériennes, et de celui de l'Office national de lutte contre la corruption. Cette promotion a été baptisée du nom du défunt Mohamed Ouadah, ancien DGSN, décédé en mai 2014. Dans son discours, le directeur de l'Ecole, le contrôleur Rezki Hadj Saïd, a mis en exergue la qualité de la formation, dans l'objectif d'une lutte efficace contre toute forme de criminalité. Les nouveaux promus ont suivi une formation de quatre semestres dans des spécialités adaptées aux nouvelles formes de criminalité, à savoir la police judiciaire, la police des frontières, les droits de l'Homme, la police des transports, la gestion de la sécurité publique, la médecine légale, la police de proximité, la cybercriminalité et le code de déontologie policière. Les officiers sortants sont titulaires, en majorité, d'un diplôme universitaire. A l'occasion, le DGSN a jaugé la capacité opérationnelle des brigades d'intervention à travers des exhibitions dans les techniques de l'autodéfense, la lutte contre le terrorisme et les enlèvements.