Interpellé sur les défaillances de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO) à l'origine des souffrances vécues par les hadjis algériens durant leur séjour dans les lieux-Saints, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a souligné qu'il est temps de définir les prérogatives et les responsabilités chacun. Un aspect évoqué le 15 octobre dernier lors d'un Conseil de gouvernement. Ce qui a donné lieu à l'élaboration d'un cahier des charges dédié aux agences de voyages activant dans ce domaine. Ce document de référence leur accordera, tout en collaborant avec l'Office national du hadj et de la omra, la liberté de choisir les sites d'hébergement tout au long du séjour. Selon Mohamed Aïssa, les instances concernées veilleront à ce que les pèlerins accomplissent ce devoir dans la dignité, loin de toute contrainte d'ordre matériel. « Dorénavant, les agences traiteront directement avec leurs partenaires saoudiens », a souligné le ministre jugeant que l'Office a toujours imposé ses propres règles, ne laissant aucune marge de manœuvre en matière de concurrence pour les agences touristiques. « L'objectif est d'inciter les agences à améliorer leurs prestations de service à tous les niveaux », a-t-il souligné, rappelant que le gouvernement a chargé le ministère des Affaires religieuses à organiser la saison du hadj en attendant la nomination d'un nouveau responsable à la tête de l'ONHO.