La préservation de l'unité du continent dans le cadre de la démarche africaine attachée au consensus d'Ezulwini a été recommandée, hier, à Addis-Abeba, par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Tout en exposant les efforts de l'Algérie pour la promotion de la position africaine, Lamamra a appelé à préserver l'unité du continent dans la démarche africaine et à demeurer attaché au consensus d'Ezulwini comme « condition vitale » pour garantir les demandes légitimes de l'Afrique. Le ministre s'exprimait lors sa participation à la réunion ministérielle du Comité des dix de l'Union africaine en charge de la réforme des Nations unies, tenue sous la présidence du Sierra Leone. Adopté en mars 2005, le consensus d'Ezulwini est la position commune des Etats africains sur la réforme du système des Nations unies. Lamamra a échangé, à cette occasion, les points de vue sur l'état de mise en œuvre des recommandations de la précédente réunion de ce Comité, tenue en novembre 2014 à Nairobi, notamment en termes de mobilisation de soutien à la position africaine commune dans le cadre des négociations intergouvernementales sur la réforme des Nations unies.