Un protocole d'entente a été signé, dans ce sens, jeudi dernier, au siège du groupe pétrolier algérien, Sonatrach, en présence du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, et des ambassadeurs des USA, de Grande-Bretagne et d'Italie à Alger. Cette société de droit algérien est détenue à 51% par la filiale de Sonatrach, le Holding services parapétroliers, et à 49% par General Electric. General Electric, qui est déjà présent dans le secteur en Algérie depuis 40 ans, notamment par la création en 1993 avec Sonelgaz de sociétés mixtes pour la maintenance et la réparation des turbines à gaz et compresseurs (Algeso) et, dernièrement, pour la production de chaudières, a manifesté, aussi, le désir de développer d'autres projets de partenariat avec Sonatrach. Le protocole qui a été signé entre les deux parties prévoit le développement de la future société sur le marché national en fournissant des équipements aux normes pour soutenir les projets de l'industrie pétrolière et gazière nationale mais aussi à l'international. La société devra aussi s'intéresser à « l'intégration du tissu industriel national » qu'il soit public ou privé, au « développement de la recherche-développement pour faire évoluer les produits » et assurer « un transfert de technologie et de savoir-faire. » Elle devra, également, favoriser le recrutement « en majorité » du personnel algérien qui sera renforcé par des experts de GE et ce, dans l'optique d'une « algérianisation de la société conjointe. » Parmi les produits que la société devra produire, on citera les équipements de forage et de production, les solutions de performance des puits et les équipements de mesure et de contrôle. Yousfi : « Aucun projet ne sera reporté ou annulé » Selon le ministre de l'Energie, le désir de GE de renforcer sa présence en Algérie de « manière durable et sérieuse » témoigne de « la confiance de cet investisseur pour Sonatrach et pour notre pays ». Sonatrach a un important programme d'investissement dans l'exploration-production et le développement de nouveaux gisements, ce qui va « nécessiter de plus en plus d'équipements que la compagnie nationale devra aussi maîtriser », a ajouté le ministre. Yousfi a profité de l'occasion pour réaffirmer, eu égard à la situation du marché international, qu'aucun projet ne sera annulé ou reporté. Les grands projets programmés dans la pétrochimie sont « en voie d'achèvement et seront annoncés dans quelques semaines », a-t-il précisé.