« Le projet du nouveau découpage administratif est inscrit dans le programme du Président », a affirmé Sellal, hier, en marge de la clôture de la session d'automne du Conseil de la nation ajoutant que dans un premier temps, 11 wilayas déléguées seront créées cette année. Il a, par ailleurs, précisé que le projet s'inscrit dans le cadre de la nouvelle politique de l'Etat qui vise le rapprochement du citoyen de l'administration et l'amélioration de la qualité de service public. Le Premier ministre a fait part de la possibilité de mettre en place, dans le cadre du nouveau découpage administratif, 17 wilayas déléguées. Les Hauts-Plateaux seront, pour leur part, dotés, l'année prochaine de nouvelles wilayas délégués avant de généraliser le projet au du Nord du pays. Sellal a indiqué que ce découpage implique de nouvelles prérogatives. La seconde étape de ce processus concernera la création de wilayas auxquelles les pouvoirs publics conféreront de larges prérogatives. Le Premier ministre a, à l'occasion, affirmé que le projet de loi sur le découpage administratif sera incessamment soumis au Parlement. Sellal à propos de l'exploitation du gaz de schiste : « On tranchera la question à partir de 2020 » Le temps n'est pas à l'exploitation du gaz de schiste, a souligné, hier, le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Interpellé sur ce sujet, Sellal a tenu à rassurer l'opinion publique, notamment les habitants de la wilaya d'in Salah, en réitérant la position du gouvernement algérien qui a, à maintes reprises, souligné que le temps n'est guère à l'exploitation du gaz de schiste. « Tous les travaux d'exploration visent à connaître le potentiel du pays en énergies non conventionnelles. C'est ce que fait le groupe Sonatrach actuellement », a-t-il affirmé en marge de la clôture de la session d'automne du Conseil de la nation. Il a tenu à préciser que ce même groupe mène des travaux d'expérimentation dans le site d'Ahnet à 25 kilomètres de la ville d'In Salah. D'autres travaux d'expérimentation sont prévus au niveau d'un second site au terme desquels, « on marquera un temps d'arrêt de quatre années pour pouvoir étudier les résultats de cette étape », a-t-il précisé. « Ce n'est qu'à partir de 2020 que l'on tranchera la question d'exploiter ou non le gaz de schiste », a soutenu le Premier ministre, expliquant que les travaux de forage menés actuellement ne représentent aucun danger ni pour l'environnement ni pour la santé publique. « Le gouvernement fait son travail tout en prenant les dispositions nécessaires conformément aux normes de sécurité », a assuré Sellal.