La promotion de l'emploi et son corollaire la lutte contre le chômage constitue un axe majeur dans les politiques sociales de l'Algérie. C'est par ces propos que le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a résumé, jeudi dernier, à l'ouverture des travaux de la réunion annuelle des directeurs des bureaux de l'Organisation internationale du travail (OIT) en Afrique, l'effort consenti pour que soient respectées les clauses des conventions internationales du travail et celles sur les droits de l'Homme ratifiées par l'Algérie. Une dynamique qui a abouti à la signature du pacte national économique et social et au prolongement de sa validité et à la signature en 2014 d'un pacte économique et social de croissance, dont le document a été officiellement remis aux services de l'OIT. Au volet des relations de travail et de la liberté syndicale, le ministre a rappelé à l'assistance que le paysage syndical est diversifié et présent dans tous les secteurs d'activité. Pas moins de 64 organisation syndicales de travailleurs et 30 d'employeurs activent actuellement dans le secteur économique et au niveau de l'administration publique. « Une maturité en matière de dialogue social » appréciée par le directeur régional de l'OIT pour l'Afrique, Chuma Aeneas. Il a qualifié d'avancée remarquable l'expérience de l'Algérie. Le représentant onusien a fait part de sa détermination à faire de l'expérience algérienne, un exemple à suivre en matière de promotion de l'emploi et de sécurité sociale, d'inspection du travail et de dialogue social. « Nous veillerons à la vulgarisation de l'expérience algérienne au plan africain, notamment en matière de dialogue social », a-t-il déclaré. Partageant cet avis, la coordinatrice résidente du système de l'ONU, Cristina Amaral, a qualifié l'Algérie de « pays en mesure d'être un point de référence pour les pays africains ». L'Algérie est, selon la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, solidaire des engagements de l'OIT pour promouvoir dans le monde un développement socioéconomique pérenne et donner corps à ses idéaux. « Les systèmes d'éducation et de formation se doivent d'être à l'écoute de la transformation des valeurs et des enjeux éducatifs imposés par l'évolution rapide du monde », a-t-elle relevé. La priorité accordée au secteur de l'éducation s'est traduite par la mobilisation de ressources financières importantes. Le financement public de l'éducation et de la formation représente près d'un cinquième du budget de l'Etat. Un effort qui a permis, outre l'amélioration des conditions socioprofessionnelles de l'ensemble des travailleurs, le développement de l'infrastructure et la professionnalisation des acteurs intervenant dans le secteur de l'éducation. Ce qui a induit le développement d'une approche de concertation régulière avec tous les membres représentant la communauté éducative. Pour la ministre, l'Etat algérien n'épargne aucun effort pour offrir à la jeunesse toutes les chances de se distinguer dans les domaines de la créativité et l'innovation afin d'aspirer à un emploi durable, et ce, grâce à un enseignement de qualité.