La Fédération internationale de football (Fifa) et la Confédération africaine de football (CAF) ont procédé samedi, à Malabo, en Guinée équatoriale, en marge de la CAN 2015, à la signature d'un accord de coopération qui tend à renforcer le travail en commun pour le développement du football en Afrique, indique un communiqué de la CAF. Il existait déjà de multiples partenariats entre les deux parties, comme il en existe entre la Fifa et les autres continents, mais cette fois un certain nombre de priorités ont été énoncées, notamment la technique et l'éducation (formation des entraîneurs/octroi de licences, développement de l'arbitrage, football de base, juniors, garçons et filles), l'octroi de licences de club, enregistrement des joueurs dès leur première licence dans un club, la gestion et administration (expertise administrative et promotion de la bonne gouvernance au niveau des clubs et des ligues) et le développement de la médecine du sport. A travers leur collaboration, la Fifa et la CAF entendent créer une synergie et renforcer leurs liens entre leurs programmes et activités de développement respectifs afin d'en maximiser les bienfaits et de fournir aux associations africaines des solutions locales sur mesure. Le président de la Fifa, Joseph Blatter, a rappelé que « parfois il est bien de signer des documents quand bien même ils ne paraissent pas nécessaires » et s'est félicité des très bonnes relations entre la Fifa et la CAF et entre lui-même et le président Hayatou. A la conférence de presse à l'issue de la signature de l'accord de coopération, le président de la Fifa a souligné que les événements qui s'étaient produits lors de la demi-finale entre la Guinée équatoriale et le Ghana étaient « du seul ressort de la CAF ». A la question de savoir si le nombre de représentants de la CAF (4 actuellement) au Comité exécutif de la Fifa pourrait être augmenté, le président Blatter a répondu que cela ferait partie des dossiers en discussion à partir du mois de juin prochain.