Lors de la cérémonie organisée par le quotidien El Moudjahid à l'occasion de l'édition d'un numéro spécial dédié au parcours exceptionnel de 13 femmes exerçant dans des instances internationales, le ministre de la Communication a déclaré que « la femme journaliste est un exemple d'engagement dans le travail et d'assiduité, qui vérifie ses informations avec minutie ». Pour Hamid Grine, la femme journaliste « s'investit avec passion et à 100% dans son travail ». Il a relevé, par ailleurs, les acquis obtenus par les femmes durant ces dernières années. « Au nom de la parité, nous comptons 32 parlementaires et une égalité dans les salaires avérée entre la femme et l'homme », a-t-il précisé. A l'occasion, le ministre a évoqué sa défunte mère « qui m'a appris que lorsqu'on ne peut pas faire du bien, il ne faut pas du mal ». « C'est depuis ma tendre enfance que le sentiment de reconnaissance envers les femmes est né en moi. » La célébration de la Journée internationale de la femme est pour la présidente-directrice générale d'El Moudjahid, Naâma Abbas, une opportunité « pour continuer et amplifier la démarche engagée par nos mères qui ont payé le prix pour le recouvrement de l'indépendance de l'Algérie ». « Nous ne cesserons jamais d'évoquer le sacrifice de nos aînées qui ont bravé les interdits pour se lancer dans le combat libérateur. Nous avons une dette éternelle envers ces femmes courage, sans qui nous ne serions pas ici aujourd'hui, fières d'être algériennes », a-t-elle souligné. Ont également pris part à cette cérémonie, des parlementaires, des représentants de corps constitués, des PDG de médias, dont Amina Debache (El Chaâb), Ahmed Fatani (L'Expression) et Larbi Timizar (Horizons). Etaient également présents l'ex-PDG d'El Moudjahid, Noureddine Naït Mazi, le PDG de la SIA, Mechaât, et celui de l'imprimerie du Centre. Cette année, l'hommage est rendu à treize femmes qui grâce à leur parcours professionnel jalonné de réussites représentent l'Algérie dans des instances internationales. Elles se sont investies dans le sport, la littérature, la culture ou encore la défense des droits humains. Il s'agit de Leïla Zerrougui, secrétaire générale adjointe pour les enfants et les conflits armés à l'ONU, Fatima Zohra Sebaâ Delladj, membre du Comité d'experts africains sur le droit et le bien-être, Baya Souki-Kieffer, fonctionnaire auprès de la Commission africaine de l'énergie (Afrec), Yasmina Taya, présidente du Comité Algérie pour le dialogue Sud-Nord, Nacéra Haddad, experte auprès de l'Union européenne, Maya Ameyar, chercheuse en biologie nucléaire, Yamina Chakkar, directrice régionale d'Onusida pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, Chaïa Djafri, représentante de la femme algérienne au système des Nations unies, Hassiba Boulmerka, représentante des athlètes au CIO, Fatma-Zohra Karadja, vice-présidente du Conseil économique, social et culturel du Conseil de l'Union africaine, Samira Khemkhem, chercheuse à l'Université de Strasbourg, Rachida Zadem, représentante de l'Algérie auprès du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, et Aïcha Barki, présidente du Réseau des ONG arabes d'alphabétisation