Quelque 400 personnes et 250 participants ont assisté, samedi soir, à l'extinction partielle, durant près d'une heure, des lumières du Maqam Echahid. Une extinction qui a touché aussi et en même temps, de 20h30 au 21h30, plus d'une centaine de monuments du pays. Des monuments plongés dans le noir pour tenter de sensibiliser sur le sort de notre planète et l'environnement dans une manifestation mondiale baptisée « Earth Hour ». « L'obscurité partielle dans laquelle était plongé Maqam Echahid a duré 40 minutes. Nous avons allumé des bougies un peu partout pour procéder au nettoyage de l'esplanade de Riadh El Feth. Notre but est d'inculquer la notion de l'économie d'énergie mais aussi celle de la préservation de l'environnement », explique le président de l'association Sidra, Nacim Filali, qui a chapeauté le « Earth hour » en Algérie. Pour la prochaine édition, de 2016, l'association compte avoir la Sonelgaz comme partenaire comme elle a réussi à le faire avec l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue). Le but de faire participer la Sonelgaz est, d'une part, de sensibiliser la population à l'échelle nationale sur la lutte contre le gaspillage de l'énergie, et d'autre part, de recenser les familles qui ont pris part au « Earth hour » en éteignant les lumières durant une heure. « Nous recueilli beaucoup d'échos sur les réseaux sociaux et les réactions étaient positives mais nous ne pouvons pas, sans l'aide de la Sonelgaz, avancer des statistiques sur ceux qui ont pris part à cette manifestation chez eux. D'où la nécessité, pour nous, de collaborer avec la compagnie nationale », explique le président de Sidra, se réjouissant que l'association ait gagné un partenaire comme l'Aprue. En effet, cette dernière a été l'invitée vedette de la conférence sur les énergies renouvelables que l'association Sidra a organisée dans le cadre de « Earth hour ». « L'agence s'est engagée à assister les jeunes dans leurs projets dans le secteur de l'environnement et à accompagner ceux qui veulent créer des micro-entreprises dans l'efficacité énergétique et qui contribuent à la protection de l'environnement », indique-t-il. Pour 2016, « Earth hour » Algérie aura une envergure nationale et ne se limitera pas seulement à la capitale, comme cela est le cas cette année.