L'opération "Une heure pour la planète" a été lancée samedi à partir de l'Australie où l'Opéra et le pont de Sydney ont été les premiers monuments emblématiques dans le monde à être plongés dans le noir en cette année-clé pour la lutte contre le changement climatique. Pour le Fonds mondial pour la nature (WWF), organisateur de cette campagne, l'idée n'est pas d'économiser de l'électricité pendant une heure, mais de rappeler le coût pour la planète de l'énergie consommée et de réclamer des engagements internationaux forts pour freiner le réchauffement du climat. A 20H30 (09H30 GMT), la structure du pont qui enjambe la baie de Sydney a été plongée dans le noir. A 20H30 locales, les plus grands monuments dont la Tour Eiffel et le Times Square doivent s'éteindre tour à tour ce samedi, et les citoyens, collectivités, entreprises, gouvernements sont eux aussi invités, pour la 9e année, à éteindre leurs lumières pendant une heure. L'initiative avait démarré à Sydney en 2007, avant de gagner rapidement la planète toute entière. Les gratte-ciel emblématique de Hong Kong, et notamment les 118 étages de l'International Commerce Centre, l'immeuble le plus haut de la ville, sont devenus des silhouettes fantomatiques, avec l'extinction des lumières. A Taïwan, la tour Taipei 101, a éteint ses lumières, tandis qu'à Kuala Lumpur, les tours jumelles Petronas sont devenues obscures. "Plus de 170 pays et territoires ont déjà confirmé leur participation", a indiqué Sudhansu Sarronwala, le responsable d'"Earth Hour", précisant que 1.200 monuments seraient concernés.