Les Etats-Unis et l'Algérie, représentés par des délégations, dirigées respectivement par le secrétaire d'Etat, John Kerry, et le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ont convenu, à l'issue de la troisième session du Dialogue stratégique qui s'est tenue à Washington, de travailler ensemble pour promouvoir la sécurité régionale, lutter contre le terrorisme, accroître leur partage de renseignements, encourager la non-prolifération et coordonner les programmes destinés à renforcer les capacités des partenaires régionaux. Les Etats-Unis expriment leur reconnaissance à l'Algérie pour le rôle qu'elle joue dans la promotion de solutions pacifiques aux conflits régionaux, y compris sa médiation qui a abouti à un accord entre le gouvernement du Mali et les groupes armés du nord du pays, de même que pour le soutien qu'elle apporte aux efforts déployés par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Bernardino Léon. L'Algérie a réaffirmé son engagement à tenir un sommet sur la déradicalisation pour assurer un suivi de la rencontre ministérielle du sommet contre l'extrémisme violent organisé par la Maison-Blanche, le 19 février dernier. Les Etats-Unis et l'Algérie se sont engagés à continuer à travailler ensemble, notamment au sein du forum global contre le terrorisme. Au plan économique, les Etats-Unis soutiennent les efforts entrepris par l'Algérie pour diversifier son économie et inviter plus d'investisseurs étrangers, comme ils soutiennent ses efforts pour développer son secteur énergétique, entre autres, les technologies relatives aux énergies renouvelables et les hydrocarbures non conventionnels. Par ailleurs, les deux parties ont convenu d'examiner les voies et moyens à même d'accroître leurs échanges éducatifs et d'encourager des étudiants algériens à poursuivre des études aux Etats-Unis. Elles ont également renouvelé leur engagement en faveur de l'ouverture d'une école américaine internationale à Alger en septembre 2016. En ce qui concerne le contexte international, les délégations des deux pays ont exprimé leur soutien à la résolution 2152 du Conseil de sécurité des Nations unies et leur engagement à aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte des dispositions conformes aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations unies, relevant, dans ce cadre, le rôle et les responsabilités des parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc.