Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a appelé, hier, lors de l'ouverture des travaux du premier colloque international sur l'apprentissage du Coran d'Alger, à veiller sur l'apprentissage du Coran et d'« en faire un phare qui rayonne sur notre société ». Devant un parterre d'exégètes et d'imams venus de Syrie, d'Egypte, du Maroc, de Mauritanie, de Tunisie et du Liban, il a rappelé l'impact positif du Coran sur la société « le bouclier et le protecteur contre les invasions et les attaques externes ». Pour le ministre, « apprendre le Coran, c'est corriger son langage, apprendre l'écriture et s'éduquer ». Evoquant les atteintes au Coran et au Prophète Mohammed (QSSSL) par des campagnes haineuses et outrancières, il a estimé indispensable de donner la meilleure image de l'Islam et des musulmans. Le colloque international de l'apprentissage du Coran, dont la thématique de cette première édition porte sur « Les méthodes et études récentes de l'enseignement et l'apprentissage du Coran », vise notamment à dynamiser le rôle des écoles coraniques dans l'éducation de la société, à mettre au profit des apprenants les méthodes modernes d'enseignement et à créer un espace d'échange entre les imams. D'une durée de trois jours, cette rencontre sera sanctionnée par des recommandations.