Le corps sans vie d'une des trois victimes disparues dans le barrage de Taksebt (Tizi Ouzou) suite au dérapage, vendredi soir, de leur véhicule qui s'est enfoncé dans les eaux de l'ouvrage hydraulique, a été repêché, hier après-midi, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Selon le colonel Mohamedi Brahim, directeur de la Protection civile de la wilaya, un corps a été repêché dans la zone où le véhicule avait sombré au fond du barrage de Taksebt, situé à une dizaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou. Les recherches, qui sont menées depuis vendredi dernier par une trentaine de plongeurs de ce corps constitué des wilayas de Tizi Ouzou et Oran, se poursuivent pour retrouver les deux autres victimes, a-t-il ajouté. Le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, est arrivé, hier dans la wilaya de Tizi Ouzou pour superviser les opérations de recherches, a indiqué à l'APS le colonel Mohamedi, précisant que la direction locale de ce corps constitué a mobilisé les moyens humains et matériels nécessaires pour cette opération de recherches. Les plongeurs de la Protection civile de Tizi Ouzou sont épaulés par leurs collègues de la wilaya d'Oran et une entreprise privée de cette même wilaya qui s'est portée volontaire pour participer aux recherches, a-t-il ajouté. Cette opération de recherches se déroule en présence des familles des trois personnes disparues, originaires de la commune de Béni Zmenzer (daïra de Béni Douala), de nombreux citoyens, notamment des proches et des amis des victimes de cet accident, ainsi que des autorités locales dont le wali de Tizi Ouzou, le chef de daïra de Béni Douala et les présidents des Assemblées populaires communales de Béni Zmenzer, Beni Douala et Tizi Ouzou. Selon le colonel Mohamedi, cette opération bute sur certaines contraintes liées notamment à la profondeur des eaux du barrage estimée à 70 m, à l'absence de visibilité et à la forte pression qui devient dangereuse pour les plongeurs à partir de 40 m de profondeur, en raison des eaux lourdes du barrage, de la baisse de température de l'eau et de la présence de détritus au fond de l'ouvrage.