Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a réitéré, hier, la position de son parti sur la nécessité de poursuivre le processus des réformes politiques engagées par le président de la République, à travers, notamment, la révision de la Constitution. Une révision dont le mode opératoire importe peu selon lui. « L'essentiel est de préserver les constances sur lesquelles repose l'Algérie depuis le 1er novembre 1954 », a-t-il relevé. Pour M. Sahli, le défi de l'Algérie ne doit pas se limiter au consensus politique mais également et surtout au développement économique. A ce sujet, il a estimé qu'il ne faut pas diaboliser l'investisseur algérien ou étranger car cette appréciation a, selon lui, fait fuir beaucoup d'investisseurs qui avaient la possibilité d'apporter un savoir-faire et créer de l'emploi. Au plan social, le SG de l'ANR a exprimé sa satisfaction quant aux acquis obtenus par les travailleurs algériens ces dernières années à travers l'amélioration du pouvoir d'achat, des conditions du travail et la concrétisation du dialogue social. Il a appelé, également, à préserver et à consolider ces conquêtes arrachées « grâce aux sacrifices des institutions sécuritaires qui, malgré les perturbations géostratégiques dans le continent africain et les pays arabes, maintiennent le pays hors de danger ». M. Sahli estime que la paix sociale ne peut se concrétiser qu'à travers la continuité du programme du développement, dans son volet socio-économique.