« L'Algérie aura plus de 200 stations d'épuration des eaux usées (STEP) dans quelques mois » a affirmé, hier, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, en marge d'une visite de travail à Aïn Témouchent. Ces STEP traiteront un milliard deux cent mille mètres cubes par an. Pour le ministre, « toutes ces réalisations ont pour but d'atteindre l'objectif de zéro rejet d'eaux usées en mer ». Ces eaux seront destinées exclusivement à l'irrigation des terres agricoles. S'agissant de l'alimentation en eau potable durant la saison estivale, Necib a soutenu que le problème d'AEP ne se posera pas, et ce, à l'échelle nationale. Ainsi, à Aïn Témouchent, les 8 communes qui connaissent ce problème seront gérées par l'Epeor. Lors de sa visite, le ministre a inauguré trois STEP à Bouzedjar, Aïn Tolba et Aïn Témouchent. Celles-ci traitent, quotidiennement, un volume de 7.300 m3 d'eaux usées. Ces projets s'inscrivent dans le cadre de l'irrigation des périmètres agricoles de la région qui dispose, actuellement, d'une superficie irrigable de 5.500 ha. L'objectif, selon le ministre, est d'augmenter ces superficies pour atteindre les 11.000 ha dans les deux prochaines années. Répondant au sujet du projet du barrage de Berkcahe, dans la commune d'Aïn Larbaâ, dont l'étude, réalisée par une bureau libanais, a été achevée, Necib a annoncé que ce barrage sera concrétisé prochainement. Cet ouvrage, d'une capacité d'environ 13 millions de mètres cubes, sera destiné, également, à l'irrigation. Lors de sa tournée dans cette région à vocations touristique et agricole, Hocine Necib a inspecté les travaux de réalisation de réservoirs à Dzioua, d'une capacité globale de 30.000 m3. Ce projet permettra de renforcer l'alimentation en eau potable de la ville d'Aïn Temouchent.