Tahar Hadjar a pris, hier, ses nouvelles fonctions à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en remplacement de Mohamed Mebarki, nommé ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels dans le nouveau staff gouvernemental. Lors de la cérémonie de passation de fonctions suite au remaniement ministériel opéré, jeudi dernier, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Hadjar s'est engagé à « poursuivre les réformes initiées dans le secteur », affirmant qu'« il est temps de procéder à une évaluation en vue de cerner les dysfonctionnements générés par celles-ci ». Il a précisé que l'« évaluation des dysfonctionnements ne saura se faire sans la participation de toutes les composantes de la corporation de l'enseignement supérieur parmi les enseignants, étudiants et travailleurs pour faire de l'université algérienne une université développée à l'image des universités du monde ». Il s'est dit convaincu que l'« université algérienne se taillera une place parmi les universités internationales de renom grâce aux compétences scientifiques qu'elle recèle et aux potentialités énormes mises à disposition par l'Etat outre la contribution effective de l'environnement économique et social au développement de celle-ci ». Il s'est engagé également à poursuivre l'effort dans le cadre de la création de l'académie algérienne des sciences et des technologies qui verra le jour prochainement. D'autre part, Mebarki a salué les efforts de la corporation de l'enseignement supérieur pour la concrétisation de l'action gouvernementale dans ce secteur stratégique.