« Ne pouvant plus supporter de voir l'image de leur cher club ternie comme elle ne l'a jamais été et surtout dans un souci de lui redorer son blason qui ne cesse de péricliter, il était de notre devoir à tous de réagir pour sauver la JSK », nous dira Lyès Izri, un des animateurs de ce comité de sauvegarde de la JSK qui a été officialisé, hier, à Tizi Ouzou. Composé d'anciens joueurs et dirigeants, ce comité, après avoir dressé un tableau noir de la situation qui prévaut cette année au sein de la formation kabyle, exhorte le président actuel à aller jusqu'au bout de ses déclarations de quitter définitivement le club. Outre le départ du président de la SSPA/JSK, il est aussi demandé au président du CSA de démissionner. Pour Rezgui, un ancien dirigeant « le président a déclaré qu'il quittera à la fin du match face au CSC mais n'a pas dit qu'il partira définitivement. C'est là une nouvelle manœuvre de celui qui ne veut guère se voir en dehors du club tant il a beaucoup d'intérêts à y rester ». « A déchiffrer son intervention, il ne veut pas d'autres que des hommes qu'il choisit lui et aucun autre que ceux qu'il ne veut pas ne prendra le club comme si c'est une propriété privée ou un legs familial ». Pour Rezgui, deux des six mécènes annoncés n'ont pas manqué de le désavouer. « Un désaveu cinglant pour Hannachi qui n'a cessé à chaque fois d'annoncer l'arrivée de Madjène ». De son côté, Mohamed Younsi, ancien joueur dira : « Il est temps de voir celui qui a dévoré et broyé des compétences locales, nationales et internationales et qui a fait beaucoup de mal à ce club le quitter définitivement ». Miloud Iboub a estimé qu'il y a « un conflit de génération tant nombreux sont les jeunes aujourd'hui qui connaissent mal l'histoire de ce prestigieux club ».Pour conclure, il a été décidé d'observer ce samedi, à l'occasion de la venue de l'USMH, un sit-in devant le stade du fait du huis clos et d'aller soutenir les joueurs à leur arrivée au stade pour les stimuler à l'effet de remporter le match de la survie.