Les travaux de la 2e réunion du Comité arabe chargé de la gestion de l'information géospatiale ont débuté, hier, à Alger, en présence du chef du service géographique et de télédétection de l'Armée nationale populaire (ANP), le général-major Omar Farouk Zarhouni, et des représentants des pays membres et des Nations unies. Les travaux de cette deuxième réunion, qui s'étale sur deux jours, permettront de fixer les règles de fonctionnement du Comité arabe chargé de la gestion de l'information géographique, dont la création a été encouragée par les Nations unies, ont précisé les organisateurs à l'APS. La réunion, seconde du genre après celle tenue à Ryadh en février dernier, tend également à arrêter des thématiques et à déterminer la composante des groupes de travail susceptibles de promouvoir le développement de l'information géospatiale au niveau des Etats membres concernés par cette initiative onusienne, a ajouté la même source. Dans une allocution à l'ouverture des travaux, qu'il a prononcée au nom du président du Conseil national de l'information géographique (CNIG), le général-major Cherif Zerad, le général-major Zarhouni a indiqué que l'Algérie a pris plusieurs initiatives pour développer ses capacités dans le domaine de l'information géospatiale et son utilisation. Parmi ces initiatives, le général-major a cité l'amélioration de l'organisation institutionnelle par la création du CNIG et l'élargissement de ses missions, ainsi que l'organisation par l'Institut national de cartographie et de télédétection d'une conférence internationale en 2012 à Alger sur l'importance de l'information géospatiale dans la prise de décision à tous les niveaux. Cette rencontre internationale avait soulevé la nécessité de conjuguer les efforts de l'ensemble des intervenants au niveau national pour parvenir à une information géospatiale fiable et à une utilisation efficiente de cette dernière, a-t-il ajouté. Pour sa part, le président du Comité arabe chargé de la gestion de l'information géospatiale, Morayea Hassen Al Shahrani, a mis en exergue l'importance de maîtriser ce type d'information et son utilisation pour le développement des pays arabes. Il a évoqué l'encouragement des Nations unies aux pays arabes pour créer ce comité que d'autres continents et régions possèdent déjà à l'image du Comité européen chargé de la gestion de l'information géospatiale. Le secrétaire général du CNIG et vice-président du Comité arabe chargé de la gestion de l'information géospatiale, le colonel Hamid Oukaci, a, pour sa part, affirmé que les efforts consentis par les pays arabes pour développer leurs infrastructures de l'information géospatiale doivent être considérés comme une « nécessité à caractère de service public ». Pour le colonel Oukaci, il est impératif de renforcer et vulgariser l'utilisation de l'information géospatiale, notamment dans des domaines comme la défense nationale, la santé, l'enseignement...