Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a appelé, hier, à Johannesburg, « au renforcement des dispositifs sécuritaires opérationnels sur la scène africaine en vue d'optimiser la coopération en matière de lutte antiterroriste ». Dans une déclaration à l'APS en marge de la 33e réunion de l'Initiative du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), Lamamra a indiqué que « le renforcement des dispositifs sécuritaires opérationnels sur la scène africaine est à même de dessiner les contours de la coopération internationale en matière de lutte antiterroriste ». « Forte de son expérience en termes de lutte antiterroriste, l'Algérie est entièrement disponible à aider tous les pays qui la sollicitent, qu'il s'agisse de formation, d'équipement ou d'échange d'informations sécuritaires », a poursuivi le ministre. Lamamra a rappelé dans le même contexte la tenue en septembre, à Alger, d'une conférence internationale sur le financement du terrorisme, à la demande du Conseil de paix et de sécurité. Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé, concernant la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, que le 11e round des négociations intergouvernementales reflète « une évolution positive » et laisse entrevoir « une écoute favorable » aux demandes légitimes de l'Afrique. « Le 11e round des négociations intergouvernementales reflète une évolution positive et nous laisse entrevoir avec sérénité une écoute favorable aux demandes légitimes de l'Afrique dans le cadre de la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies », a-t-il déclaré à la réunion du Comité des dix sur la réforme du Conseil de sécurité. Lamamra, qui a représenté l'Algérie à cette réunion, a indiqué que l'évaluation du processus de négociations intergouvernementales met en évidence la nécessité pour l'Afrique de rester unifiée derrière sa position commune. Le ministre a mis, par ailleurs, en évidence le fait que la prochaine célébration du 70e anniversaire de l'ONU en septembre 2015 « n'honorerait véritablement l'esprit qui a prévalu à la fondation des Nations unies qu'en mettant effectivement en chantier un processus de réforme et de démocratisation de l'organisation universelle ».