La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a réaffirmé, hier, à Jijel, que des « sanctions sévères » seront infligées aux candidats convaincus de fraude lors des examens scolaires. Animant un point de presse au siège de la wilaya, la ministre, qui s'est longuement attardée sur les cas de fraude au baccalauréat, a ajouté que la durée d'exclusion des candidats concernés « va passer de 3 à 5 ans ». Le ministère de l'Education nationale, qui a porté plainte contre X, va poursuivre en justice les administrateurs des sites présumés à l'origine de la publication de faux sujets du bac, a-t-elle rappelé, estimant que ces tentatives « visaient aussi la crédibilité de l'Etat ». Mme Benghebrit, qui s'est félicitée de « la vigilance de la société », a annoncé qu'une « conférence nationale d'évaluation » se tiendra en juillet prochain pour le recueil de propositions allant dans le sens de l'amélioration des conditions de préparation de ces échéances scolaires de fin d'année. Au cours de ce point de presse, la ministre a répondu à des questions relatives à l'entretien des établissements scolaires, la formation du corps enseignant et au problème des cours de soutien. Mme Benghebrit avait donné, en début de matinée, le coup d'envoi officiel des épreuves du BEM au collège d'enseignement moyen Mohamed-Benyahia, en présence des autorités de la wilaya et des cadres de son secteur. Lors de sa tournée dans cet établissement flambant neuf, qui a remplacé une ancienne structure en préfabriqué, la ministre s'est notamment enquise des conditions d'études des collégiens et de travail du personnel pédagogique et administratif. Trois CEM et un lycée, dont les travaux sont en phase d'achèvement, ont été inspectés par la ministre qui a également visité un centre de vacances des œuvres sociales de l'Education nationale.