Les cahiers de charges des structures privées de la santé, dont les cliniques, seront revus, selon le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalières, Abdelmalek Boudiaf. Il a expliqué jeudi, lors d'une séance de questions orales au Conseil de la nation, que le but de cette décision est d'obliger le secteur privé à traiter le patient avec plus d'humanité et non d'une manière purement commerciale. « Il est tout à fait normal que ces établissements cherchent à réaliser des bénéfices, mais à condition, toutefois, que les patients ne soient pas traités comme une transaction commerciale », souligne-t-il. En réponse à une question du sénateur du FLN, Belkacem Kara, sur la non-disponibilité de certains produits au centre de dialyse à Médéa, et à la mauvaise qualité des services de l'hôpital de Berrouaghia, bien qu'il ait été inauguré récemment, le ministre a assuré, concernant les médicaments et produits sanitaires, qu'ils ne font l'objet d'aucune pénurie. « Le secteur veille à ce que les médicaments et les produits sanitaires soient disponibles. Parfois, il y a des retards dans la livraison, des perturbations. Mais ces retards ne dépassent pas les 10 jours. C'est le cas du médicament Sintrom qui était indisponible durant un temps très court », explique Boudiaf, soutenant que 75.000 boîtes de ce médicament sont sur le marché et au niveau des structures sanitaires. Concernant l'hôpital de Berrouaghia, il a assuré que des instructions ont été données afin que cette structure exploite au mieux ses espaces, par l'ouverture, notamment, d'un service de pédiatrie et d'une salle de réanimation. A propos de l'unité de dialyse, le ministre a fait savoir que plus de 500 cas sont pris en charge par cette structure et que la wilaya compte 89 appareils de dialyse.