L'objectif : ne laisser personne en rade à la veille des fêtes de l'Aïd. Au niveau de la gare routière du Caroubier d'Alger, on ne s'attend pas à un grand rush à l'approche de l'Aïd. L'explication est simple. Avec la fin de l'année universitaire, de nombreux étudiants ont déjà regagné leurs wilayas d'origine. Toutefois, une petite affluence est attendue demain ou vendredi prochain. Mais les responsables de la Sogral, qui gère 56 gares dont 45 en exploitation, affirment être sur le-qui-vive. Le but : satisfaire les clients, usagers des transports et bannir les petits tracas qui surviennent au dernier moment. Ainsi, un système d'information de réservation informatisé est opérationnel dans toutes les zones de la gare. Mieux, un guichet de réservation a été mis en place pour acheter un ticket valable une année. Un autre service va être expérimenté la semaine prochaine pour l'achat des tickets dans toutes les zones et pour toutes les destinations grâce à l'informatisation. Sans omettre le système de télé-information sur écran opérationnel H24. Selon le directeur général de Sogral, Mohand Saïd Cheref, le renforcement des dessertes vers toutes les wilayas a été effectué avant le Ramadhan. Durant le mois sacré, le nombre de voyageurs a diminué. « Concernant la veille de l'Aïd, certains opérateurs privés risquent de faire défaut », reconnaît ce responsable. Pour pallier ce « handicap », Sogral sollicite les entreprises publiques de voyageurs pour permettre aux gens de passer les fêtes de l'Aïd en famille. Reste la problématique des correspondances, absentes au départ de toutes les gares. « Une fois les gares interconnectées entre elles nous pourrions assurer ce service. Un projet est à l'étude dans ce sens avec des entreprises publiques et il sera concrétisé après l'Aïd », a affirmé Mohand Saïd Cheref. S'agissant d'éventuelles hausses non contrôlées des tarifs des transports à la veille de la fête, le DG de Sogral a rappelé que les prix des tickets de transport sont réglementés par décision ministérielle. « L'opérateur de transport ne peut augmenter ses tarifs selon son bon vouloir », a souligné M. Cheref. A une question relative au nombre de chauffeurs qui doivent, dans un même bus, assurer un itinéraire dépassant les 500 km, le responsable signale que l'entreprise qu'il gère n'est qu'un maillon de toute la chaîne du transport terrestre. Sogral s'occupe essentiellement de la sensibilisation. « Le contrôle des chauffeurs doit être effectué par les services de sécurité et les inspecteurs des directions des transports de wilaya », a-t-il précisé.