Le conférencier a mis l'accent sur les grandes potentialités humaines et infrastructurelles d'Oran qui abritera cet événement. « La ville d'Oran sera prête pour accueillir cet évènement. Eu égard aux infrastructures déjà disponibles et celles en phase de réalisation, Oran a le potentiel requis pour assurer une organisation de qualité des Jeux méditerranéens 2021. Sur ce point, je suis entièrement tranquille et rassuré. Les personnes chargées d'inspecter les infrastructures dont dispose Oran ont été impressionnées. Elles ont été aussi très satisfaites par la compétence des organisateurs algériens », se félicite le président du COA, abordant, au passage, quelques détails ayant permis à l'Algérie d'avoir l'insigne honneur d'abriter les JM pour la deuxième fois après ceux organisés en 1975 à Alger. « Nous avons utilisé des moyens légaux pour convaincre les responsable du Comité international des jeux méditerranéens (CIJM). Le comité de candidature composé du ministre de la Jeunesse et des Sports, du wali d'Oran, des P/APW et P/APC ainsi que de Benida, Sadok, Souakri, Zaâtar et moi-même, a convenablement rempli sa mission. 100.000 euros ont été mobilisés dans le cadre de la promotion du dossier Algérie. Cette enveloppe financière provient des 10 milliards de centimes émanant des bienfaiteurs (capitaux privés). Le reste de l'argent sera reversé au compte du comité d'organisation des JM, qui sera mis en place prochainement », révèle le président du COA qui se penche, par ailleurs, sur la participation algérienne aux Jeux Africains abrités actuellement par le Congo. « Selon les prévisions des fédérations, l'Algérie devrait récolter quelque 34 médailles d'or. Si nous arrivons à réaliser 80% de ces prévisions, ce serait un bilan positif. Nos athlètes ont été mis, en tout cas, dans de bonnes conditions pour une participation de qualité », souligne-t-il. « Nos athlètes ne sont pas prêts pour les JO 2016 » Par ailleurs, Mustapha Berraf s'est projeté sur les jeux Olympiques prévus l'année prochaine à Rio de Janeiro (Brésil). « Les JO se préparent sur plusieurs années. Compte tenu des difficultés enregistrées par le comité olympique ces dernières années, la préparation de cette échéance accuse du retard. Les athlètes seront insuffisamment préparés. Nous avons perdu beaucoup de temps. Actuellement, nous travaillons en parfaite coordination avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et les fédérations pour tenter de rattraper le temps », reconnaît le président du COA refusant de qualifier les Jeux Africains de baromètre pour les jeux Olympiques. A l'exception, note-t-il, de l'athlétisme (1500 mètres) où l'algérie a des chances de décrocher.