Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a présenté, hier, devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale un exposé sur le projet de loi portant loi de finances complémentaire (LFC) pour 2015. Benkhalfa a indiqué dans son exposé que la LFC 2015 « s'inscrit dans un nouveau contexte économique et financier marqué par le recul de la croissance mondiale », selon un communiqué de l'APN. Le ministre a révélé que les mesures législatives inscrites dans le projet de cette loi « visent essentiellement la valorisation des ressources et la rationalisation des dépenses en maintenant les projets en cours de réalisation et susceptibles de générer richesse et emploi », ajoutant qu'elles ont également pour objectif « l'allègement des déséquilibres internes et externes à travers un meilleur encadrement des ressources et des transferts et la réduction des facteurs d'un déficit dans la balance de l'Etat ». Le représentant du gouvernement a souligné que ces mesures visaient en outre à atteindre plusieurs objectifs d'ordre financier, économique et social en vue de « dégager de nouvelles ressources ou de tirer avantage d'autres non exploitées et d'alléger la charge fiscale pour les entreprises à travers notamment l'amélioration de la rentabilité des ressources de l'Etat, ainsi que l'encouragement de l'entreprise, l'appui à la production nationale et la promotion et la facilitation de l'investissement ». Par ailleurs, les préoccupations des membres de la commission ont été axées sur les questions relatives à la « prise en considération du volet social dans l'application des dispositifs de la LFC 2015 notamment la protection du niveau de vie du citoyen », ajoute le communiqué.