Les directeur général, Yukiya Amano, et les 12 experts de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) seront dans « 3 ou 4 jours » à Téhéran pour poursuivre les discussions sur les activités « passées et présentes » de l'Iran. L'annonce solennelle à été faite, lundi soir depuis Vienne, par le chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, qui entend lever les « ambigüités » et amorcer le processus de vérification préalable à une levée des sanctions internationales. Dans le cadre de cette enquête, « l'AIEA a posé à l'Iran, le 8 septembre, des questions sur des ambigüités concernant des informations que lui a fournies l'Iran le 15 août 2015 », avait annoncé la semaine dernière l'agence onusienne. « Nous suivons cette affaire avec sérieux et nous espérons que, conformément à notre accord avec l'AIEA, nous atteindrons l'objectif fixé, de sorte que le 15 décembre cette question soit close (...) pour que l'accord nucléaire puisse devenir opérationnel », a déclaré Salehi. Ce n'est qu'après la vérification de l'AIEA que les Etats-Unis, l'Union européenne et le Conseil de sécurité de l'ONU pourront alors commencer à lever ou suspendre un grand nombre de sanctions.