Un public nombreux a assisté au baisser de rideau du 7e festival international de la musique symphonique. Il a surtout vibré aux sons d'un spectacle coloré, en hommage aux virtuoses compositeurs comme Wolfgang Amadeus Mozart, Puccini ou encore Tchaïkovski. On citera des morceaux ou des mouvements tels que le chant lyrique avec la soprano Amel Brahil Djelloul. L'ouverture a été agréablement marquée par Les noces de Figaro, Air de Zerlin (Mozart), Rinaldo (Haendel), Caudleria Rusticana (Mascagni), Gianni Shicchi (Puccini), Romeo et Juliette (Gounod), Amediez (Idir). La deuxième partie du concert a été consacrée à l'œuvre de Saint Saëns et la troisième et dernière partie aux œuvre de Verdi et Tchaïkovski. Riche en couleurs et en rythmes, le spectacle, d'une durée de deux heures, a été animé par une palette de musique classique, exécutée dans un superbe jeu musical exceptionnel mettant en exergue la richesse de cet héritage culturel diversifié. Plus de cent musiciens, issus de huit pays, ont réussi à faire vibrer la salle du TNA, tout au long d'une soirée de rêve. A l'évidence, le partage est complet et le moment musical gracieux, radieux et accompli. Le commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara, a affiché sa satisfaction : « Ce festival, qui s'inscrit dans la continuité des précédentes éditions, n'est autre que le fruit d'un travail collectif. A cette occasion, je remercie toute l'équipe organisatrice qui a travaillé d'arrache-pied pour le bon déroulement de cet événement ». Pour sa part, le maestro, Amine Kouider, partage cet avis en déclarant : « Ces concerts ont réuni, dans un esprit de communion et de rassemblement propre à l'art musical, en plus des musiciens algériens de l'Orchestre symphonique national, un panel de musiciens venus de divers horizons. Ensemble, ils ont interprété des pièces musicales puisées de notre patrimoine et des œuvres d'illustres compositeurs. Bravo à toute l'équipe ! » Même son de cloche chez la talentueuse soprano, Amel Brahim Djelloul : « Je voudrais remercier tout le monde et surtout mettre l'accent sur les grands efforts consentis par les autorités culturelles et le long travail de l'Orchestre symphonique national pour faire découvrir et fidéliser le public à la musique universelle, aussi bien avec des concerts donnés dans la capitale que par des tournées dans l'Algérie profonde ou par l'organisation de ce festival. Le couronnement de ces efforts se traduit par la grande affluence du public en cette soirée de clôture. » Il faut dire, par ailleurs, que l'affluence n'a pas été que l'apanage des adultes, mais nous avions remarqué la présence d'un jeune public, attiré de plus en plus par l'art musical savant. C'est sûr, ce festival connaît un engouement sans précédent. 20 pays se sont produits sur la scène mythique du TNA et ont interprété plusieurs célèbres pièces de la musique classique universelle. Outre les musiciens algériens, des instrumentistes de renommée mondiale ont pris part à ce grand rassemblement autour d'un répertoire riche qui a constitué une autre réunion de grands compositeurs qui ont marqué l'histoire de la musique universelle.