Le 7e Festival culturel international de musique symphonique prévu du 12 au 19 septembre au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi d'Alger verra la participation de 20 pays, a annoncé hier le commissaire du festival, Abdelkader Bouazara, lors d'une conférence de presse tenue à l'Institut national de musique d'Alger (INSM). Une vingtaine de concerts sont au programme de ce festival qui met, pour la première fois, la Tunisie à l'honneur, à travers la participation de l'Orchestre symphonique tunisien dirigé par Hafedh Makni, a indiqué M. Bouazzara Abdelkader, commissaire du festival. La soirée d'ouverture sera assurée samedi prochain par l'Orchestre symphonique national (OSN) avec les opéras les plus populaires de Giuseppe Verdi en première partie et la Symphonie numéro cinq de Piotr Ilitch Tchaïkovski en seconde partie. Par ailleurs, six concerts seront donnés à Constantine par la Russie, l'Egypte, le Mexique, la Syrie, la Chine, et l'Orchestre symphonique national en début et en clôture du festival, pour ajouter une touche de délocalisation régionale à ce festival algérois de naissance mais aussi pour contribuer à la manifestation de Constantine, capitale de la culture arabe 2015, et faire découvrir et partager la musique symphonique au public constantinois», a indiqué pour sa part Sami Bencheikh El Hocine, DG de l'ONDA et commissaire de la manifestation de Constantine. En plus d'un trio espagnol, un duo polonais et la chorale de chambre de l'Institut supérieur de musique de Syrie, un quatuor suédois et la quintette de Yokohama Sinfonietta du Japon seront au rendez-vous. Au cours de la soirée de clôture, des musiciens issus des différents ensembles interpréteront un programme varié sous la direction des maestros Mats Rondin (Suède) et Amine Kouider. La soprano algérienne Amel Brahim Djelloul, accompagnée d'Aram Talalian au violoncelle, clôturera le festival en interprétant les extraits de Mozart, Puccini, Verdi et Tchaikovski, avant un concert de l'Orchestre symphonique national. Au sujet du budget du festival, M. Bouazara dira qu'il est est de cinq milliards de dinars. «L'an dernier, il était à quatre milliards DA, mais grâce aux contributions des partenaires étatiques et privés et autres sponsors, notre budget a augmenté mais ça reste toujours insuffisant», dira le commissaire du festival.