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L'incivisme encore et toujours
Respect des règles d'hygiène
Publié dans Horizons le 25 - 09 - 2015

Durant les deux jours de l'Aïd Adha, des abats et autres restes de mouton sont jetés dans les rues et les places publiques. Le contenu des tripes est évacué dans les réseaux d'assainissement des quartiers. Des habitants ont même procédé à l'abattage de leurs moutons dans les terrasses des immeubles et les balcons. Les peaux de mouton ont été jetées sur les trottoirs ou simplement étendues sur les balcons. La capitale est devenue, durant les deux jours de l'Aïd, « un abattoir à ciel ouvert ».
Les agents de Net Com ont trouvé les pires difficultés dans le ramassage des ordures jetées anarchiquement sur les trottoirs. Ils ont pourtant accompli leur mission avec brio, comme en témoigne la propreté visible et constatée, hier, lors d'une virée dans des quartiers de la capitale. Les éboueurs avaient renforcé leur présence à travers la multiplication des passages et collectes nocturnes des ordures. Des balayeurs ont été également mobilisés très tôt le matin au niveau des grandes ruelles. Des laveuses ont été aussi déployées dans certains quartiers à l'exemple de la commune de Mohamed Belouizdad. Celles-ci ont permis de nettoyer les trottoirs et éteindre des débuts d'incendie. Toutefois, la situation à l'intérieur des immeubles est déplorable.
« Chaque habitant devrait assumer ses responsabilités et nettoyer son palier. Or ce n'est pas le cas, tout le monde se rejette la responsabilité et c'est ça le résultat », déplore une citoyenne de Belcourt. Des altercations ont même éclaté entre voisins le premier jour de l'Aïd à cause du non-respect des règles d'hygiène. « Chaque voisin est rentré chez lui après le sacrifice laissant derrière lui les déchets et le sang. C'est un manque de civisme ou plutôt d'éducation. Chacun devrait nettoyer les lieux où il a sacrifié le mouton avant de partir », déplore un habitant d'un quartier de la place du 1er-Mai.
Les règles élémentaires bafouées
A El Kettani, à Bab El Oued, Houria était « choquée » de voir son voisin habitant au 3e étage égorger le mouton sur le balcon. « Le sang coulait partout, notamment après le jet d'eau. C'est inadmissible ! Il pouvait le faire du côté de la plage où il y a de l'espace et des fosses. C'est de l'incivisme et les gens ne respectent plus les règles de la vie collective », a-t-elle regretté. Mounir, qui habite également à Bab El Oued, était à la recherche d'un plombier en ce 2e jour de l'Aïd.
« Mon voisin du 3e étage a égorgé le mouton à l'intérieur de la salle de bain de son appartement. Il a évacué les déchets et les restes dans les canaux alors je me suis retrouvé ce matin (hier) avec des toilettes bouchées ». Rabéa a constaté que les restes d'abats de mouton ont été déversés à même les trottoirs en face du siège du Conseil de la nation.
« Ce n'est pas la faute aux citoyens. Il y a un manque flagrant d'espaces. Les autorités doivent prévoir des endroits pour l'abattage, notamment dans les nouveaux quartiers », estime-t-elle. A Zghara, des habitants se sont indignés de l'absence d'eau durant le premier jour de la fête de l'Aïd. C'est le même constat dans d'autres quartiers de la commune de Khemis El Khechna (wilaya de Boumerdès). Des citoyens ont dû recourir aux détergents pour nettoyer les lieux.
Durant les deux jours de l'Aïd Adha, des abats et autres restes de mouton sont jetés dans les rues et les places publiques. Le contenu des tripes est évacué dans les réseaux d'assainissement des quartiers. Des habitants ont même procédé à l'abattage de leurs moutons dans les terrasses des immeubles et les balcons. Les peaux de mouton ont été jetées sur les trottoirs ou simplement étendues sur les balcons. La capitale est devenue, durant les deux jours de l'Aïd, « un abattoir à ciel ouvert ».
Les agents de Net Com ont trouvé les pires difficultés dans le ramassage des ordures jetées anarchiquement sur les trottoirs. Ils ont pourtant accompli leur mission avec brio, comme en témoigne la propreté visible et constatée, hier, lors d'une virée dans des quartiers de la capitale. Les éboueurs avaient renforcé leur présence à travers la multiplication des passages et collectes nocturnes des ordures. Des balayeurs ont été également mobilisés très tôt le matin au niveau des grandes ruelles. Des laveuses ont été aussi déployées dans certains quartiers à l'exemple de la commune de Mohamed Belouizdad. Celles-ci ont permis de nettoyer les trottoirs et éteindre des débuts d'incendie. Toutefois, la situation à l'intérieur des immeubles est déplorable.
« Chaque habitant devrait assumer ses responsabilités et nettoyer son palier. Or ce n'est pas le cas, tout le monde se rejette la responsabilité et c'est ça le résultat », déplore une citoyenne de Belcourt. Des altercations ont même éclaté entre voisins le premier jour de l'Aïd à cause du non-respect des règles d'hygiène. « Chaque voisin est rentré chez lui après le sacrifice laissant derrière lui les déchets et le sang. C'est un manque de civisme ou plutôt d'éducation. Chacun devrait nettoyer les lieux où il a sacrifié le mouton avant de partir », déplore un habitant d'un quartier de la place du 1er-Mai.
Les règles élémentaires bafouées
A El Kettani, à Bab El Oued, Houria était « choquée » de voir son voisin habitant au 3e étage égorger le mouton sur le balcon. « Le sang coulait partout, notamment après le jet d'eau. C'est inadmissible ! Il pouvait le faire du côté de la plage où il y a de l'espace et des fosses. C'est de l'incivisme et les gens ne respectent plus les règles de la vie collective », a-t-elle regretté. Mounir, qui habite également à Bab El Oued, était à la recherche d'un plombier en ce 2e jour de l'Aïd.
« Mon voisin du 3e étage a égorgé le mouton à l'intérieur de la salle de bain de son appartement. Il a évacué les déchets et les restes dans les canaux alors je me suis retrouvé ce matin (hier) avec des toilettes bouchées ». Rabéa a constaté que les restes d'abats de mouton ont été déversés à même les trottoirs en face du siège du Conseil de la nation.
« Ce n'est pas la faute aux citoyens. Il y a un manque flagrant d'espaces. Les autorités doivent prévoir des endroits pour l'abattage, notamment dans les nouveaux quartiers », estime-t-elle. A Zghara, des habitants se sont indignés de l'absence d'eau durant le premier jour de la fête de l'Aïd. C'est le même constat dans d'autres quartiers de la commune de Khemis El Khechna (wilaya de Boumerdès). Des citoyens ont dû recourir aux détergents pour nettoyer les lieux.


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