La passerelle n'a pas la solidité d'un pont, elle est un chemin parfois incertain qu'il faut avoir le courage d'emprunter. Elle est aussi le symbole des croisements et des circulations, entre les différentes disciplines artistiques proposées. Aller à la rencontre de l'autre, de l'inconnu, contient tout le projet d'un théâtre de service public. Justement, une rencontre, dénommée « Passerelles théâtre », est programmée autour du théâtre, par l'établissement Arts et culture de la wilaya d'Alger. Elle sera organisée lundi prochain à l'espace des activités culturel Bachir-Mentouri, ex-Pichon, pour évoquer le parcours théâtral de l'un des piliers de la culture et de l'art en Algérie, Mahboub Stambouli. Ce forum de dialogue est une plateforme de discussion, il ouvre ses portes deux fois par mois pour les stars du théâtre algérien, dans ses divers domaines : dramaturgie, comédie, réalisation, scénographie, chorégraphie, musique... Cette huitième rencontre sera animée par d'éminents spécialistes, entre autres Abdelnacer Khelaf et Brahim Noual, sans omettre la présence des amis et des proches de l'artiste et de gens du théâtre (professionnels ou amateurs) dont Miloud Belhaniche et Mohamed Boukrass. Il convient de savoir que Mohamed Mahboub Stambouli est considéré comme l'un des piliers de la culture et des arts en Algérie. Il est né à Médéa en 1913 et a grandi au sein d'une famille conservatrice. Il a eu un remarquable parcours professionnel jalonné de succès. Parmi ces émissions, nous citerons « Ahlem oua Aouham » (Rêves et imaginations), « Dounya Echabab » (le monde des jeunes) et « Rached oua El Djouala ». En plus, il a créé une troupe de théâtre populaire qui se déplaçait de village en village. Mohamed Mahboub Stambouli a un répertoire vaste ; il est l'un des plus grands créateurs sur la place artistique. Il a à son actif plusieurs œuvres. Il a inscrit son parcours créateur en lettres d'or, avec des réalisations artistiques remarquables et riches (pièces de théâtre, opérettes, qcids...).