La Journée mondiale de lutte contre la rage, célébrée le 28 septembre de chaque année, sera l'occasion d'informer et de sensibiliser la population à la prévention face au risque rabique, a indiqué, samedi dernier, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué. Le ministère invite la population à faire vacciner leur animal de compagnie contre la rage, éviter d'approcher, de toucher, de caresser, de nourrir un animal inconnu, errant ou sauvage. Il s'agit aussi d'adopter après toute morsure ou griffure par un animal suspect et/ou dont le statut vaccinal n'est pas connu certaines mesures comme laver immédiatement et abondamment la plaie à l'eau sous un jet au moins 15 minutes et au savon, puis à l'eau javellisée à 12°. « Après rinçage, appliquer de l'alcool ou une solution d'alcool iodée. Pour les muqueuses, un lavage abondant à l'eau est préconisé », indique le ministère, qui conseille de consulter en urgence un médecin dans une structure de santé et de respecter et suivre le schéma vaccinal tel que prescrit par le médecin. La Journée mondiale de lutte contre la rage a été instituée dans le but de mieux faire connaître les effets de la rage chez l'homme et l'animal, les mesures de prévention qui existent et les moyens d'éliminer la rage humaine en axant la lutte sur les réservoirs animaux d'une part et sur une bonne prise en charge médicale d'autre part. « La rage est une maladie infectieuse d'origine virale qui est toujours mortelle une fois que les symptômes cliniques apparaissent », selon le ministère de la Santé. Dans la plupart des cas, le virus de la rage est transmis à l'homme par la salive d'un animal infecté, domestique ou sauvage, notamment le chien et le chat, lors d'un léchage sur peau lésée, d'une griffure ou d'une morsure. « Il existe des vaccins sûrs et efficaces à administrer après une morsure ou une griffure par un animal susceptible d'être enragé », affirme le ministère, qui ajoute que ces vaccins « sont disponibles » dans notre pays. « Les décès par la rage sont par conséquent évitables car la vaccination permet de prévenir l'apparition de la rage et d'éviter le décès si elle est pratiquée dans les heures suivant la morsure », estime le ministère pour qui la vaccination des chiens demeure « la stratégie la plus efficace pour prévenir la rage chez l'homme ».