« Sous la conduite du président Abdelaziz Bouteflika et en application de son programme, l'Algérie, dont les OMD constituent désormais des cadres de référence pour son développement national, a pu atteindre avant terme, la majorité de ces objectifs, notamment l'éradication de la pauvreté, l'accès à l'éducation, la réduction de la mortalité infantile et maternelle et la promotion d'un environnement durable », a souligné Lamamra dans son intervention au sommet pour l'adoption de l'agenda de développement post-2015. Pour ce qui est de l'éducation primaire pour tous, il a fait savoir que « l'Algérie a atteint et même dépassé, déjà en 2011, la cible minimum avec un taux net de scolarisation de 98,16% des enfants âgés de six ans ». S'agissant de l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes, Lamamra a relevé que l'Algérie a modernisé sa législation en la matière, à la faveur du vote d'une loi assurant une plus grande représentation des femmes dans les assemblées élues et une nouvelle configuration du parlement algérien portant à 31% la proportion des femmes députées. Lamamra a fait observer qu'au moment où la mise en œuvre du nouveau programme de développement pour l'après-2015 est initiée, il a estimé « important » de maintenir la dynamique et l'enthousiasme générés par les OMD. Il s'est ainsi « réjoui » de « l'approche participative et inclusive » adoptée par les Nations unies dans la conduite du processus de finalisation de l'agenda post-2015, offrant une « voix aux sans voix », a-t-il dit. Le chef de la diplomatie algérienne a en outre souligné « l'importance » que le programme de développement post-2015 doit accorder à l'octroi aux Etats dans le besoin les moyens de réaliser les dix-sept objectifs de développement durable. Par ailleurs, Lamamra s'est félicité que le processus d'élaboration de l'agenda post-2015 ait offert l'occasion de « relancer » le débat sur la mise en place du partenariat mondial pour le développement, le qualifiant d'« objectif prioritaire sur lequel des progrès ont été réalisés, mais restent en deçà des attentes, d'où le besoin d'une volonté politique forte et inébranlable pour le renforcer et revitaliser ». « Nous vivons une période charnière de notre histoire », a-t-il fait remarquer, soulignant à cet effet que « les défis à relever sont multidimensionnels et complexes ». Il a ainsi relevé que « les entraves au développement exigent une volonté, une solidarité agissante et un haut sens des responsabilités afin d'assurer un avenir prospère pour tous nos peuples ». « L'histoire témoignera que, animés de la seule conscience collective d'un avenir commun, nous avons, un certain mois de septembre 2015, transcendé nos différences en adoptant un programme ambitieux qui permettra de léguer aux générations futures une planète saine et sûre au sein de laquelle vivront des peuples libres dans la dignité et la prospérité », a asséné Lamamra dans son intervention à l'occasion du sommet pour l'adoption de l'agenda de développement post-2015.