Le ministre de la Communication, Hamid Grine, est formel. « A ma connaissance, il n'y a aucune plainte contre Issad Rebrab. Je tiens cette information des plus hautes autorités du pays. Il ne fait pas l'objet d'un mandat d'arrêt. S'il possède des preuves, qu'il rentre au pays et les montre. Il ne doit pas s'exprimer via les médias », a précisé Grine, invité du forum d'El Moudjahid, hier, en réponse à une question du quotidien Horizons. « Rebrab est un acteur économique algérien important, un républicain et un démocrate. Il doit assumer ses déclarations et faire preuve de responsabilité dans ses propos. Si la justice lui reproche des délits, qu'il rentre pour s'expliquer ici en Algérie, son pays. Rebrab est un Algérien », a-t-il soutenu. Il a ajouté qu'une source autorisée du gouvernement avait répondu aux propos de l'homme d'affaires publiés dans un site électronique. « Le gouvernement a réagi avec efficacité. C'est un membre du gouvernement qui a répondu », signalant, en ce sens, que les réactions sont autorisées. « Aucun membre du gouvernement ne peut répondre ou réagir sans l'aval du Premier ministre », a-t-il expliqué. Le ministre de la Communication dira que le gouvernement « évite », dans certains cas, de réagir à certaines déclarations. « Souvent, par sagesse ou par volonté de calmer les esprits », estime-t-il. La chaîne TV privée non agréée El Watan fait, quant à elle, l'objet de plainte contre son directeur. Le ministre est clair. « Rebrab est un démocrate et un républicain qui s'est exprimé dans les médias et ses propos nécessitaient juste une mise au point. Mais l'invité de la chaîne El Watan a tenu des propos outrageants qui portent atteinte aux valeurs et symboles de la République ». « Je ne vais pas comparer Rebrab, qui est un homme d'affaires et un investisseur, un républicain et un démocrate » à (Madani Mezrag), a ajouté le ministre sans citer ce dernier de nom.