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Ziani Cherif Ayad, metteur en scene : «Fidéliser le public»
Publié dans Horizons le 12 - 09 - 2009

Ph. : Slimene SA. Comédien, metteur en scène et scénographe de haute facture, Ziani Cherif Ayad a accepté volontiers de répondre à nos questions. Rappelons que M. Ziani était comédien au Théâtre National Algérien de 1971 à 1980, il a mis en scène de nombreux spectacles, notamment : «Les Bains de Maïakovski» en 1980, «Collier de perles» en 1984 et beaucoup d'autres œuvres qui l'ont fait briller au firmament de la gloire.
M. Ziani Cherif Ayad, vous avez apporté dans vos bagages une nouvelle création dans le domaine où vous excellez, le 4e art. Cependant, nous sommes agréablement surpris par le genre que vous venez d'adopter dans le théâtre. C'est un théâtre de boulevard. Pourquoi ce choix ?
J'ai tout simplement voulu m'essayer à un autre registre, notamment celui de l'humour et du divertissement dans le seul souci de transmettre des messages nobles.
Précisez-nous encore la composition de cette œuvre. Nous avons très peu de comédiens qui pratiquent le chant, la chorégraphie et la comédie sur scène, qu'en est- il ?
Ces comédiens œuvrent dans ma compagnie et ont joué dans différentes pièces de théâtre «El machina», «L'étoile et la comète». Je n'ai donc pas procédé à une sélection. Sauf que j'ai introduit Nourredine Saoudi.
Commentez-nous, justement votre volonté de faire jouer une vedette de la chanson andalouse en l'occurrence Nourredine Saoudi qui chante admirablement bien, mais qui n'est pas un professionnel dans le théâtre ?
Nourredine Saoudi est un ami de longue date. J'apprécie énormément sa prestation musicale. C'est d'ailleurs, pour cela que j'ai fait appel à ses services pour ce spectacle. Il campe le rôle d'un chansonnier.
Vous avez pris part par vos créations dans des événements de grandes envergure telle l'année de l'Algérie en France (2003), Alger, capitale de la culture arabe (2007), parlez-nous de cette participation ? Et pourquoi n'avez pas été de la 2e édition du festival panafricain (2009) ?
C'était une expérience très riche. Une occasion de rencontres, de dialogue et d'échanges pour favoriser la connaissance avec de nouveaux talents, encourager les jeunes artistes à réaliser leurs ambitions créatives et artistiques, inciter et promouvoir les échanges entre eux. J'ai été nommé directeur du département théâtre et danse au commissariat général pour l'année de l'Algérie en France. J'ai également participé à la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe» en représentant des pièces de théâtre. Toutefois, j'ignore pourquoi on ne m'a pas sollicité au 2e festival panafricain.
Vous avez été directeur du TNA (Théâtre National Algérien), entre 2001 et 2003, quelle orientation avez-vous insufflé au mouvement théâtral national ?
Nous avons, malencontreusement, une forme artistique théâtrale qui est complètement paradoxale au théâtre occidental. Durant mon passage au TNA, j'ai voulu proposer une dramaturgie très singulière de notre riche patrimoine. Toutefois, je n'ai pas été soutenu dans cette démarche.
Quel est l'avenir selon vous du théâtre algérien aussi bien amateur que professionnel ?
Sans commentaire ! J'essaye pour ma part en tant qu'homme de théâtre et à travers mes œuvres de transmettre mes idéaux, mon point de vue et mes analyses. Aujourd'hui, ma préoccupation majeure est de réussir à intéresser et fidéliser le public.
On vous reproche souvent votre rigueur, votre sens de la discipline et vos exigences trop poussées qui dérangent dans le professionnalisme du théâtre. Est-ce justifié ?
Je ne suis pas démagogue. Il est vrai que je suis rigoureux, ce n'est pas un reproche mais une qualité. En bref, et ce n'est pas pour me vanter mais ce sont des qualités d'un professionnel.
Comme vous le savez, le festival du théâtre est actuellement institutionnalisé, vous en tant que professionnel, quelles sont vos appréciations ?
Pour moi, institutionnaliser le festival du théâtre est une bonne chose dans la mesure où l'on évalue le niveau artistique, il permet aussi l'émergence de plusieurs acteurs et comédiens. Au sujet de la mise en place des festivals qui visent à relancer le champ théâtral dans le pays, je dirai pour ma part que le théâtre d'aujourd'hui se confine dans l'activité et ce n'est donc pas de cette façon que l'on relance le théâtre. Mais il faudrait un travail de fond, c'est à dire revoir la formation, travailler sur l'écriture, comment intéresser les auteurs pour écrire sur le théâtre, comment développer le théâtre, avoir un point de vue professionnel et aussi encourager la création des compagnies indépendantes.
Vous évoluez en France. Que vous apporte cette activité pour vous-même et pour l'Algérie ?
Je suis un professionnel du théâtre, j'ai donc eu la chance de jouer dans plusieurs villes du monde entier. Pour un artiste, sillonner plusieurs pays ne peut qu'enrichir sa connaissance. J'ai vécu des moments extraordinaires. J'ai découvert différents publics, différentes réactions, enfin de diverses rencontres qui nous marquent à vie.
D'autres projets en perspective ?
Pleins, pleins, pleins. Pour l'instant, je suis en train de préparer un colloque international sur la vie du grand poète Kateb Yacine prévu les 27 et 28 octobre 2009 au Palais de la culture et à l'Office de Riadh El Feth.
Ce colloque est organisé à l'occasion de la célébration du vingtième anniversaire de la mort de ce monument. Je souhaiterais, par ailleurs que cette rencontre se perpétue annuellement.
S. S.


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