« L'ensemble des cas de paludisme enregistrés à travers le pays et notamment dans la wilaya d'Ouargla sont importés, et aucun n'est autochtone », a indiqué, jeudi dernier, Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en visite d'inspection dans la wilaya de Tamanrasset. Il a assuré, par ailleurs, que les traitements contre cette pathologie sont disponibles et gratuits et que les actions de veille se poursuivent pour éradiquer les foyers de la maladie. Selon le chef du service prévention de la Direction de la santé et de la population , Djamel Maâmri, « la situation épidémiologique concernant l'apparition de cas de paludisme au Sud s'est stabilisée dans la wilaya d'Ouargla où aucun nouveau cas, en dehors des 11 signalés en début du mois, n'a été enregistré ». Le nombre de malades atteints de paludisme, « tous importés », s'est maintenu à 11 personnes, dont l'état de santé de la plupart d'entre elles s'est amélioré, puisque sept de ces cas se sont remis de la maladie et ont quitté l'hôpital, a précisé ce responsable. Quatre cas sont encore en observation à l'hôpital Mohamed-Boudiaf, dont un est en soins intensifs, a-t-il fait savoir. La même maladie a touché 67 personnes à travers la wilaya d'Adrar depuis le début de l'année en cours. Il s'agit de deux ressortissants étrangers (un Congolais et un Malien) et de 65 cas citoyens algériens atteint par la maladie de par leurs liens sociaux et commerciaux et de proximité avec des pays du voisinage de l'Afrique subsaharienne.