Vous avez déclaré, récemment, que vous préférez être édité en Algérie plutôt qu'en France. Qu'est-ce qui motive ce choix ? Dans la vie, il faut faire des choix. J'ai publié une pièce de théâtre chez un éditeur franco-algérien. Mon premier roman traite de la misère paysanne durant l'époque coloniale, j'ai préféré l'éditer en Algérie afin qu'il soit lu par les lecteurs algériens, pour des besoins d'histoire. Pour vous, l'écriture est une thérapie... Ecrire, c'est plutôt parler d'un profond intérieur, c'est aussi envisager son environnement avec les gens avec qui on vit et avec qui on partage les différentes expériences de la vie. Pour moi, écrire, c'est aussi aller vers l'autre. Quelle est votre vision de la littérature ? Le roman n'est pas une thèse, c'est un discours qui vient du subjectif et va vers un subjectif. On ne défend pas une théorie ou un projet politique. Ecrire, c'est parler de ses sentiments intérieurs.