« Je tiens à remercier, en premier lieu, le travail remarquable fourni par les médias algériens. Nous estimons que l'un des plus grands facteurs du succès du Sila, c'est la presse. Je tiens à rendre un hommage particulier à la presse nationale », dira Djamel Kaouane. Mohamed Balhi, écrivain et consultant en communication à l'Anep, a, pour sa part, remercié le travail de la presse quant à la couverture du 20e Sila. « Nous sommes satisfaits de cette couverture médiatique qui a joué un rôle important dans la promotion de la culture en général et du livre en particulier », affirme Balhi. « La participation de l'Anep a été forte et expressive. Sur le plan de la forme, le stand de notre établissement dispose d'un design moderne. L'esthétique est une partie intégrante de la culture. L'Anep était présente avec 23 nouveautés, 768 titres dont 600 exposés au salon. Côté animation, nous avons organisé 19 séances de ventes-dédicaces, rendu hommage dont un improvisé, suite au décès de Claudine Chaulet, 11 conférences thématiques animées par des Algériens et des étrangers, venus d'Europe, du monde arabe, des auteurs palestiniens et sahraouis. Une halte a été faite pour marquer une date historique celle du déclenchement de la Révolution algérienne appuyée d'une conférence thématique et des rééditions de l'hymne national et des lettres du chahid Ahmed Zabana », détaille-t-il. Renforcement de l'édition Kaouane annonce, par ailleurs, que « l'Anep va continuer à renforcer son côté éditorial, l'histoire en particulier, avec un effort prononcé et un soin particulier au travail technique et à la réussite du livre, parce que le livre, c'est aussi le côté esthétique de la couverture, la qualité des pages, la qualité de l'impression... L'Anep, étant éditeur et imprimeur à la fois, fournira un effort particulier. Etant donné que le livre a une dimension éducative importante, nous allons renforcer et développer la traduction en tamazight, cela va aussi bien dans le sens des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A ce chapitre, une convention a été signée avec le Haut-Commissariat à l'amazighité, qui sera notre partenaire dans cette direction. » Concernant le Prix du roman Assia Djebar, Kaouane dira : « Ce prix est coparrainé par les éditions Enag. Nous sommes convaincus que les prochaines éditions connaîtront un meilleur succès. » Il annonce que l'Agence va initier une encyclopédie de la Révolution algérienne. « C'est une tâche qui nous interpelle pour différentes raisons, car l'histoire de la Révolution algérienne a un caractère particulier. La Révolution du 1er Novembre est un fait extraordinaire, un des faits marquants du 20e siècle. Nous supposons que malgré le travail colossal fait par les historiens, il reste encore des lacunes à combler », explique Kaouane. Le premier responsable de l'Anep renchérit : « Pour les besoins de cette encyclopédie, nous allons solliciter le ministère des Moudjahidine, les associations, le MALG, les historiens, les universitaires, les chercheurs... Ce travail titanesque sera lancé prochainement. Nous espérons que les premiers volumes de cette encyclopédie seront prêts pour le 55e anniversaire de l'indépendance, il reste évident que c'est une tâche qui devra être poursuivie dans le temps et la durée. » La directrice des éditions Anep, Asia Baz, affirme que « nous avons enregistré eu une très grande affluence au stand, nous étions à la disposition des lecteurs. Nous avons reçu des manuscrits et beaucoup de jeunes veulent être publiés. Le salon du livre n'est pas une opération commerciale, elle est avant tout une approche culturelle de l'Anep en faveur du lectorat et des écrivains. Nous sommes une passerelle de la culture. » Sid Ali Sakhri, consultant en communication à l'Anep, affirme : « Nous avons eu des rencontres intéressantes. La maison de l'écrivain est espace convivial et professionnel. Il nous a permis de rencontrer des écrivains qui ne connaissaient pas le chemin de l'édition. »