Au cours d'une conférence de presse organisée au siège de l'ambassade d'Algérie en France, Amar Bendjama a précisé, au terme du délai (24 novembre 2015) imposé par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), qu'au total, 1.109.699 dossiers ont été enrôlés à cette date (59,4%) et qu'il restait 758.511 dossiers d'Algériens immatriculés qui ne sont pas encore enrôlés. Cependant, il a regretté que 154.447 ressortissants ne sont pas venus récupérer leurs passeports disponibles au niveau des consulats algériens, ajoutant que 11.600 dossiers ont été rejetés au niveau du centre du Hamiz, pour « diverses raisons », dont 80% pour non-conformité » des photos aux normes exigées par l'OACI. Pour l'obtention du passeport, les postes consulaires ont pratiquement simplifié le dossier constitutif dans la mesure où le citoyen algérien n'est plus obligé de joindre une carte du groupe sanguin et son groupage est pris sur une simple déclaration. Les personnes âgées, malades ou handicapées, sont traitées séparément, aussi bien à l'enrôlement qu'à la remise du passeport. Comme les enfants de moins de 12 ans où une photo numérique les concernant suffit à traiter leurs dossiers. Grâce au système informatique mis en place dans les 18 consulats, et d'un autre sécurisé de transmission de données, relié au centre du Hamiz d'élaboration des passeports biométriques, s'est réjoui Amar Bendjama, la durée actuelle de délivrance du passeport n'excède pas les 15 à 20 jours, alors qu'elle était de 4 mois. Par ailleurs, pour les personnes n'ayant pas de passeport biométrique et qui sont obligées de se déplacer pour des raisons « extrêmement » urgentes, « un passeport électronique valable pour trois mois peut leur être délivré, comme mesure palliative, sur la base de conditions drastiques ».
