Messi et le Barça à la folie Entré en jeu en deuxième période sur la pelouse du Real Madrid samedi dernier (0-4), Lionel Messi retrouvait mardi soir au Camp Nou la Ligue des champions. Des retrouvailles célébrées comme il se doit par le quadruple Ballon d'Or, qui a largement participé à la nouvelle démonstration de force de son équipe contre la Roma (6-1). Auteur de deux buts, ses premiers dans la compétition cette saison, et d'une offrande pour Gerard Piqué, l'Argentin a confirmé que la blessure qui l'a éloigné des terrains pendant deux mois n'était désormais plus qu'un mauvais souvenir. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, le Barça a assuré sa qualification pour les huitièmes de finale. Qu'on se le dise, le tenant et son joyau seront encore les « hommes à battre » cette année. Coman brille encore Kingsley Coman n'en finit plus de grandir, de franchir les paliers à vitesse grand V. Une nouvelle fois titularisé par Pep Guardiola, le feu-follet français, sélectionné pour la première fois par Didier Deschamps pour les matches amicaux face à l'Allemagne (2-0) et l'Angleterre (2-0), a encore fait étalage de son talent, de son culot au milieu des stars bavaroises. Face à l'Olympiakos, l'ancien du Paris Saint-Germain et de la Juventus Turin a inscrit mardi soir à l'Allianz Arena son premier but en Ligue des champions, le quatrième de son équipe (4-0). Un but qui symbolise toute l'insouciance du jeune tricolore (19 ans), qui n'a pas hésité à se jeter pour devancer de la tête la sortie kamikaze du gardien adverse (69e). Sonné, Coman a même dû quitter le terrain quelques instants pour se faire soigner. Mais il en faut plus pour freiner l'irrésistible ascension du Parisien. Saint-Pétersbourg au Zenit Déjà qualifié pour les huitièmes de finale, le Zenit Saint-Pétersbourg aurait pu lever le pied mardi dernier face à Valence. Mais non ! Le club russe, emmené par Artem Dzuyba (un but et une passe décisive), a encore gagné (2-0) dans son Petrovsky Stadium. Pour la cinquième fois en cinq journées (15 points sur 15 possibles). Une performance unique cette saison en Ligue des champions. Dans un groupe que l'on annonçait homogène (Valence, La Gantoise et Lyon), la formation d'André Villas-Boas a démontré qu'elle était largement au-dessus du lot. Lyon n'avait pas le niveau La victoire du Zenit sur Valence en début de soirée avait ouvert une brèche, mais l'Olympique Lyonnais a été incapable de s'y engouffrer. Malgré un départ canon (but de Jordan Ferri à la 7e minute), l'OL, qui pouvait encore espérer se qualifier pour les huitièmes de finale à condition de remporter ses deux derniers matches, s'est incliné à domicile contre La Gantoise (1-2). Les nombreuses blessures qui ont frappé l'effectif lyonnais depuis le début de la saison ne peuvent pas tout excuser. Surtout dans un groupe annoncé comme largement à la portée des hommes d'Hubert Fournier. Trop limités pour exister à ce niveau, les Gones, assurés de terminer derniers, ont raté dans les grandes largeurs leur campagne de Ligue des champions. Et gâché la dernière européenne du Stade Gerland.Triste fin. Quand Leno imite Trapp Kevin Trapp-Bernd Leno, même combat ! Concurrents pour une place dans le groupe allemand en vue de l'Euro 2016, les deux jeunes gardiens rivalisent de maladresse ces dernières semaines. On se souvient de l'erreur lourde de conséquence du portier parisien face au Real Madrid lors de la dernière journée (1-0). Ce mardi, son homologue de Leverkusen y est aussi allé de sa boulette face au BATE Borisov en laissant filer entre ses jambes une frappe a priori sans danger de Gordejchuk dès la 2e minute de jeu (1-1). Résultat, le Bayer, qui jouait plus tôt et aurait pu doubler la Roma au classement, reste 3e de son groupe. Et n'a plus son destin entre ses mains Imbula n'y arrive pas Transfert le plus cher de l'histoire du FC Porto (20 millions d'euros), Giannelli Imbula peine à convaincre depuis son arrivée chez les Dragons. Et ce n'est certainement pas sa prestation face au Dynamo Kiev mardi soir qui va arranger son cas. Titulaire, l'ancien Marseillais a raté à peu près tout ce qu'il a tenté et précipité la défaite des siens (0-2), la première de la saison toutes compétitions confondues, en provoquant le penalty du 1-0 transformé par Yarmolenko (35e). Dépossédé de la première place du groupe par Chesea, Porto pourrait perdre très gros lors de la dernière journée à Stamford Bridge. Surtout si le Dynamo s'impose face au Maccabi dans le même temps...