C'est-à-dire jusqu'en 2018 où il aura comme objectif de qualifier les Fennecs pour le Mondial russe. C'est en tout cas ce qui a été décidé mardi dernier lors d'une réunion entre Gourcuff et le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, tenue au CTN de Sidi Moussa, où les deux hommes avaient convenu de poursuivre leur collaboration. Une décision qui vient ainsi mettre fin aux nombreuses spéculations ayant fait état ces derniers temps d'un éventuel départ du technicien breton. On avait même avancé le nom d'Hervé Renard, l'ancien sélectionneur de la Zambie et de la Côte d'Ivoire, comme possible successeur à la barre technique des Verts. Du coup, il paraît évident que du côté de la FAF, on privilégie la carte de la stabilité, en témoigne cette décision de Raouraoua de renouveler sa confiance à son coach contre vents et marées sachant que ce dernier n'arrivait plus à faire l'unanimité au sein de l'opinion sportive notamment. Un scénario auquel on s'y attendait quelque peu compte tenu de l'attachement du patron de la FAF envers son entraîneur affiché ouvertement juste après le 7-0 infligé à la Tanzanie. « L'avenir du coach ? Il faut plutôt demander aux intermittents du foot, à ceux qui ne font que critiquer l'EN sur les plateaux TV. Cela dit, cette victoire est une réponse à nos détracteurs. Cette qualification va permettre à la sélection de se préparer dans la sérénité la plus totale. Il faut désormais penser à nos prochaines échéances. Nous allons tout faire pour atteindre nos objectifs, à savoir la prochaine CAN et la qualification pour le Mondial-2018 », avait déclaré Raouraoua aux journalistes qui s'interrogeaient encore sur l'avenir de Christian Gourcuff. Une façon pour le premier responsable de l'instance fédérale de montrer sa satisfaction quant au travail accompli jusque-là par le technicien breton. Pourtant, ce même Gourcuff ne cesse d'essuyer les critiques les plus virulentes de la part du public algérien et même de nombreux spécialistes compte tenu du visage pâle affiché par le onze national en de nombreuses circonstances. D'ailleurs, nombreux sont ceux qui sont allés jusqu'à réclamer son départ. Certes, les résultats sont là pour le conforter puisque les Verts sont toujours en lice dans les compétitions auxquelles ils sont engagés mais force est de constater que la qualité du jeu proposé par ses capés, laisse beaucoup à désirer. Qu'on le veuille ou pas, excepté le dernier match remporté face à la Tanzanie, cette EN version Gourcuff peine à trouver ses marques, à développer un jeu de qualité, digne d'un mondialiste. Cette équipe algérienne qui, il n'y a pas longtemps, faisait frissonner le champion du monde allemand dans le pays de la samba, a beaucoup perdu de son aura. Elle ne séduit plus. Dès lors, l'on se demande si le maintien de Gourcuff est le choix le plus approprié pour une sélection nationale qui vise tout simplement le sacre africain en 2017 et une troisième qualification de suite pour le Mondial-2018. L'avenir nous le dira.