Un cessez-le-feu de sept jours devrait en principe être observé au Yémen à partir du 15 décembre, date du début en Suisse de pourparlers de paix parrainés par l'ONU, a indiqué, hier, la présidence yéménite. Selon une source au cabinet présidentiel, l'accord prévoit que les rebelles « lèvent le siège des villes, assurent l'entrée de l'aide humanitaire et la libération des détenus militaires et politiques ». La trêve de sept jours « sera supervisée par l'ONU et peut être prolongée si elle est respectée par les miliciens (Houthis) », a ajouté cette source. Une nouvelle opportunité se présente pour mettre fin au conflit qui a ravagé le Yémen englué dans une impasse suicidaire et une grave crise humanitaire. Des négociations de paix s'étaient déjà tenues en juin à Genève sous l'égide de l'ONU entre le pouvoir du président Hadi et les rebelles et leurs alliés, sans résultat tangible. Mais, à la faveur de l'annonce d'un nouveau cessez le feu, la relance du processus de négociation profite du climat d'apaisement. A cet effet, le médiateur de l'ONU, le Mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a annoncé, lundi à Genève, la tenue des pourparlers de paix le 15 décembre en Suisse, évoquant un possible cessez-le-feu dans la guerre qui oppose, depuis plus de huit mois, les forces loyalistes à des rebelles Houthis.