Détecter, comme l'a signalé le directeur d'Algérie Focus, Kamel Haddar, les potentiels hommes et femmes entrepreneurs susceptibles de contribuer notamment à élever le taux de l'industrie au-delà de 04%. « Les opportunités ne manquent pas chez nous. Il s'agit de mettre le doigt sur les compétences humaines et aider ceux qui veulent travailler », estime-t-il. La balle est dans le camp des jeunes, dira le président de Jil FCE, Toufik Lerari, pour aller vers une économie productive. Il rappellera que l'Algérie souffre d'un déficit de un million d'entreprises. « Ce forum a pour but d'inspirer les jeunes en se référant aux expériences réussies dans l'entrepreneuriat. Nous militons pour l'application de l'article 35 de la Constitution qui prône la libération d'initiative. Passer de l'idée à l'action. Car une idée sans action demeure une simple pensée », indique-t-il. Passer à l'action pour lui, c'est tester l'idée, étudier le marché, faire un business plan, analyser les potentialités humaines et financières. Mais c'est aussi avoir l'envie de le faire. Cette envie-là, des jeunes porteurs de projets, ciblés par ce forum, disent l'avoir pour lancer des projets. Des opérations de coaching et des formations accompagneront ces jeunes, selon le président de l'association Sidra, Nacim Filali. « Ce forum, qui réunit 300 jeunes porteurs de projets, diplômés et étudiants, s'inscrit dans le programme Young Algerian Leaders Academy, issu d'un partenariat entre l'association Sidra et Jil FCE, dont l'objectif est de faire émerger une nouvelle génération de jeunes autonomes et actifs qui contribuent à la prospérité du pays », souligne-t-il. Ce forum permettra, selon le PDG de l'entreprise Macir Vie, Hakim Soufi, de faire profiter les futurs jeunes entrepreneurs de l'expérience de leurs aînés. « C'est pour leur montrer qu'on peut réussir. Nous l'avions bien fait, pourquoi pas eux ? Et si cela doit se faire, ce sera ici, en Algérie », assure-t-il, précisant que ce forum tourne autour de trois acteurs : l'étudiant, le porteur de projet et le chef d'entreprise. La coordinatrice de projets au sein de l'association Sidra, Meriem Chikirou, a signalé que d'autres forums suivront sur des thèmes bien précis, telle la citoyenneté. « Nous comptons décentraliser nos activités, aller vers d'autres wilayas pour nous rapprocher du maximum de jeunes », confie-t-elle.