La nouvelle de la mort de Taleb Rabah, un monument de la chanson algérienne en général et kabyle en particulier, a été accueillie avec beaucoup de tristesse. Né en 1930 à Tizit, dans la commune de illilten (Aïn El Hammam), comme de nombreux jeunes de don village, il a été contraint à l'émigration et l'exil en France. C'est là-bas qu'il fera la connaissance de nombreux artistes avant de se lancer dans la chanson en 1955. Il marquera, à son son décès, la direction de la culture de Tizi Ouzou a annulé toutes les activités inscrites sur son agenda et celui des structures relevant de son secteur. Pour rappel, la dépouille mortelle de l'artiste a été déposée à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou où un dernier hommage lui a été rendu par ses admirateurs et ses amis.