Le budget de fonctionnement du secteur de la Solidarité nationale est maintenu, a affirmé, hier à Constantine, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem. « Le secteur de la solidarité s'oriente vers la rationalisation des dépenses pour permettre aux mécanismes mis en place par l'Etat à améliorer les conditions de vie des citoyens vivant dans des conditions précaires », a précisé la ministre au cours d'une visite de travail dans cette wilaya. Elle a, à ce propos, indiqué que l'Agence nationale de gestion des micros crédits (Angem), l'Agence nationale de développement social (ADS) et le programme Blanche Algérie continueront à « contribuer à la création de postes d'emploi », soulignant que le budget alloué au financement de ces mécanismes « n'a pas été touché ». Insistant sur l'importance d'organiser l'action de la solidarité nationale, Mme Meslem a souligné que son secteur vise « une prise en charge efficace et durable des couches sociales ciblées ». Elle a précisé que la réduction du cercle de précarité et de vulnérabilité figure parmi « les actions phares que le ministère de la Solidarité nationale s'attelle à concrétiser », tout en appelant les responsables concernés à s'impliquer efficacement pour la réalisation de cette mission qualifiée de « noble » et à laquelle, a-t-elle souligné, « l'Etat accorde un intérêt particulier ». Insistant sur l'urgence d'accompagner efficacement sur le terrain les efforts déployés par l'Etat pour développer ce secteur, la ministre a rappelé l'engagement du président de la République Abdelaziz Bouteflika à améliorer les conditions de vie des couches vulnérables de la société à travers notamment la mise en place de mécanismes d'aide et de soutiens sociaux. Evoquant le rôle des femmes issues des zones rurales dans le développement local, Mme Meslem a souligné que son secteur a pour mission principale la protection et la promotion des personnes aux besoins spécifiques. Au cours de sa visite dans cette wilaya, la ministre a inspecté, entre autres, l'école des jeunes sourds-muets d'El Mansourah, le centre psychopédagogique pour enfants de Daksi, l'établissement pour enfants assistés et le centre d'accueil des personnes âgées de la commune Hamma Bouziane. In situ, Mme Meslem a indiqué que les relations familiales (en Algérie) n'ont pas été altérées et que la majorité des personnes accueillies dans ces hospices sont des individus qui n'ont pas de famille.